Automne 2025 – Infolettre de planification financière

Prédire ce que fera le marché, est-ce une bonne stratégie ?

Il arrive que le marché boursier, même s’il est robuste, subisse une correction ou s’effondre, pour ensuite remonter la pente, parfois rapidement, parfois lentement. Nous venons tout juste de vivre ce genre de fluctuations.

En tant qu’investisseur, vous vous demandez peut-être si vous devriez saisir la balle au bond pour vendre en hausse et acheter en baisse. Il est vrai qu’en théorie, on peut réaliser un profit considérable en vendant quand le marché est très haut et en réinvestissant quand il chute.

En théorie. En pratique, c’est une tout autre affaire.

Un pari risqué

On ne peut pas prédire avec certitude quand, après avoir grimpé au sommet, le marché est mûr pour redescendre la pente. Prenons le cas suivant : le marché n’a jamais été aussi haut, et un investisseur jouant à l’apprenti sorcier vend une large part de ses actions. Et si le marché continuait de monter ? Non seulement cette personne se priverait de gains, mais il lui coûterait plus cher de réinvestir.

Le risque existe bel et bien. Traditionnellement, les sommets extraordinaires annoncent souvent que le marché poursuivra sur sa lancée, pas nécessairement qu’il subira une correction. Mentionnons, à titre d’exemple, la performance de l’indice composé canadien S&P/TSX, qui a fracassé plusieurs records en 2025.

Même si un prophète financier a de la chance et que le marché se replie après qu’il a vendu, la partie n’est pas gagnée. Pour réussir dans ce genre de devinette, il faut avoir raison deux fois : quand on vend et quand on rachète. Pendant que vous attendrez le moment idéal pour réinvestir, le marché pourrait fort bien rebondir.

Investir avec régularité est rentable

Il est plus avantageux d’investir avec régularité. De plus, on n’a pas à se creuser les méninges pour deviner quelle direction prendra le marché. De cette façon, quand celui-ci recule, vous achetez plus de parts ou d’unités à bas prix. S’il grimpe, vous bénéficiez de cette croissance sans devoir surinvestir lorsque les prix flambent.

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Investir pendant la zone Ă  risque de la retraite

Cette zone commence plusieurs années avant la retraite et se poursuit encore des années une fois que vous l’avez prise. Le risque, c’est que le marché s’effondre pendant cette période critique.

Si le marché piquait du nez un an avant que vous cessiez de travailler et que 20 % de vos épargnes disparaissaient, devriez-vous repousser la date de votre retraite ? Et si vous veniez de prendre celle-ci et que le marché chutait, seriez-vous obligé, pour arrondir votre revenu, de puiser dans des investissements ayant perdu de leur valeur ?

Heureusement, il existe des stratégies qui vous permettront de protéger vos économies de ces aléas. La solution est propre à chaque investisseur — ce qui convient à l’un pourrait ne pas convenir à l’autre. Une multitude de facteurs déterminera laquelle est la meilleure pour vous : la provenance de vos revenus à la retraite, votre tolérance au risque, votre valeur nette, votre état matrimonial, votre futur train de vie et votre planification successorale.

Modifier votre portefeuille

L’une de ces stratégies consiste à accroître vos investissements dans des titres à revenu fixe tout en diminuant la part en actions de votre portefeuille au cours de la période précédant votre retraite. Ce changement s’opère graduellement au fil de plusieurs années afin de réduire le risque que vous vendiez un grand nombre d’actions dans un marché en baisse. Vous pouvez aussi simplifier cette transition en investissant uniquement dans des placements à revenu fixe au cours des années antérieures à votre retraite.

Voilà qui illustre bien pourquoi la solution est propre à chacun. Un investisseur conservateur bénéficiant d’un régime de retraite en guise de revenu pourrait trouver son compte dans cette stratégie. Par contre, elle pourrait ne pas satisfaire un investisseur tolérant au risque qui mise sur la croissance de ses placements pour arrondir son revenu pendant, espérons-le, ses longues années de retraite.

Créer une réserve de liquidités

Une autre stratégie est de créer une réserve d’équivalents en espèces et d’investissements de titres à revenu fixe peu risqués longtemps avant de cesser de travailler. De cette manière, si le marché subissait une correction ou chutait au début de votre retraite, vous pourriez puiser dans cette réserve en attendant que le marché se relève. Cette réserve, aussi appelée marge de manœuvre, couvre habituellement les besoins financiers pendant deux ou trois ans, voire plus. Certaines personnes regarnissent cette réserve tout au long de leur retraite.

D’autres stratégies vous aideront à gérer cette zone à risque. À l’approche de la retraite, nous déterminerons avec vous laquelle servira au mieux votre situation financière et vous assurera la tranquillité d’esprit.

Servez-vous de l’exemption pour résidence principale

Pour plusieurs Canadiens, le fait de ne pas être taxés sur le gain en capital lorsqu’ils vendent leur maison représente leur plus importante exonération fiscale, tout ça grâce à l’exemption d’impôt pour résidence principale.

Voici les trois questions qui reviennent le plus souvent.

Peut-on avoir recours à l’exemption pour résidence principale plus d’une fois?

Oui, si la maison en question a été votre résidence principale pendant au moins une année. Il est donc permis de réclamer cette exemption aussi souvent que vous le pourrez.

Une résidence secondaire peut-elle être admissible?

Ceux qui possèdent une rĂ©sidence secondaire pourraient vouloir dĂ©clarer qu’elle est leur rĂ©sidence principale depuis des annĂ©es si elle reprĂ©sente un gain en capital supĂ©rieur Ă  celui de leur maison. Bien que le qualificatif soit « principal Â», la propriĂ©tĂ©, pour ĂŞtre admissible, doit seulement ĂŞtre celle oĂą vous, ou votre conjoint ou votre enfant « habitez habituellement au cours de l’annĂ©e Â». Il suffit donc d’y vivre pendant de brèves pĂ©riodes.

Comment s’opère la désignation?

Vous rapportez la vente de votre rĂ©sidence principale quand vous faites votre dĂ©claration de revenus pour l’annĂ©e de la vente. Il suffit de l’inscrire Ă  l’annexe 3 « Gains ou pertes en capital Â» et de remplir le formulaire T2091 (IND) « DĂ©signation d’un bien comme rĂ©sidence principale par un particulier Â».

Retirer de son REEE tout en payant moins d’impôts

En matière de retrait, votre régime enregistré d’épargne-études est différent de tout autre régime enregistré. Pourquoi ? Parce qu’il est composé de deux comptes : l’un est imposable et l’autre non.

Vos propres cotisations se retrouvent dans le compte non imposable. C’est votre argent. Vous pouvez en retirer n’importe quel montant, n’importe quand et pour n’importe quelle raison.

Le compte taxable réunit la subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), toutes les autres subventions provinciales et les revenus de placement du fonds. Les retraits depuis ce compte sont appelés paiements d’aide aux études (PAE), et ils constituent un revenu imposable pour votre jeune étudiant.

Vous avez la liberté de choisir de quel compte vous opérez chaque retrait.

Retrait de vos cotisations personnelles

Ces retraits sont non imposables, peu importe quand ou combien vous décaissez.

Paiements d’aide aux études (PAE)

Les sommes retirées du compte composé des subventions et des revenus de placements deviennent un revenu imposable pour l’étudiant.

Les stratégies

Tant que votre enfant poursuit ses études postsecondaires, vous retirez des fonds du REEE en visant deux objectifs. Un, vous souhaitez que votre enfant ne paie pas, ou que très peu, d’impôt sur ces retraits. Deux, vous voulez utiliser complètement le compte formé de subventions et de revenus de placement. S’il reste des fonds dans ce compte lorsque votre enfant mettra fin à ses études, vous devrez rembourser au gouvernement le montant des subventions qui restera si vous fermez le compte.

Quand le revenu annuel est minime. Votre enfant peut gagner annuellement jusqu’à 16 129 $ (soit le montant personnel de base pour 2025), auxquels s’ajoutera son crédit d’impôt pour frais de scolarité, sans devoir payer d’impôt. Donc, lorsque son revenu annuel est faible, vous pouvez retirer des sommes importantes du REEE tout en restant sous le seuil d’imposition. Certains étudiants ne paient jamais d’impôt sur l’argent retiré d’un REEE.

Quand le revenu annuel est plus considérable. Il est possible que votre enfant doive payer de l’impôt sur le revenu si, cette année-là, il a bénéficié d’un bon emploi pendant la belle saison, d’un stage payé ou d’un programme d’enseignement coopératif. En décaissant des fonds du compte formé par vos cotisations personnelles, vous lui éviterez d’avoir à payer de l’impôt sur ces retraits. N’oubliez pas cependant que votre objectif consiste à réclamer le maximum de PAE de manière à vider le compte de fonds imposables.

Quand le coût des études est inférieur. Dans certains cas, le coût des études est moindre que ce que vous aviez prévu. Vous pensiez que votre enfant irait vivre dans une autre ville, mais il a choisi une université assez proche pour qu’il puisse habiter chez vous. Ou vous aviez économisé en vue de quatre années d’études universitaires, mais votre enfant s’est inscrit à un cursus collégial de deux ans. En pareil cas, votre but premier n’est pas d’éviter de payer de l’impôt sur les retraits, mais de vider le compte où se trouvent les subventions et les revenus de placement. Il est préférable de payer des taxes sur les retraits au taux d’imposition de votre enfant que de perdre le montant des subventions.

La stratégie du mini-FERR

À 71 ans, on doit convertir son régime enregistré d’épargne-retraite (REER) en un régime enregistré de revenu de retraite (FERR). Mais vous souhaiterez peut-être ouvrir un FERR dès 65 ans.

Vous pourriez tirer avantage d’une stratégie qui vous permet de payer moins d’impôt chaque année, de 65 ans à 71 ans. Elle repose sur le crédit d’impôt fédéral pour revenus de pension, par lequel vous pouvez réclamer 15 % de 2 000 $ de revenus de pension admissible. Les provinces (à l’exception du Québec) offrent aussi un crédit semblable, mais à des pourcentages variables.

Voici comment ça marche. À 65 ans, vous ouvrez un FERR et y transférez 14 000 $ depuis votre REER. De 65 ans à 71 ans, vous retirez chaque année 2 000 $ de votre FERR et réclamez le crédit d’impôt pour revenus de pension. Si vous n’avez pas besoin de ces 2 000 $ pour vivre, vous pouvez les déposer dans votre compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou tout autre compte non enregistré.

À compter de 72 ans, vous pourrez continuer à réclamer ce crédit d’impôt annuel pour la première tranche de 2 000 $ retirée de votre FERR.

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ÉtĂ© 2025 – Infolettre de planification financière

Les événements internationaux et vos investissements

Depuis quelques mois, la politique de l’administration Trump en matière de droits douaniers accapare l’actualité. En effet, ces tarifs vont bouleverser l’économie des États-Unis, du Canada et du monde. Les marchés boursiers ont été perturbés par leurs retombées et leur caractère imprévisible – que ces droits soient temporaires, permanents ou négociables.

Il est très normal qu’un investisseur s’inquiète quand des événements qui se produisent au-delà de nos frontières risquent d’influencer le marché et son portefeuille de placements, qu’il s’agisse de surtaxes douanières ou de n’importe quelle crise financière à venir.

Les marchés tendent à récupérer

Au cours des 25 dernières années, nous avons vécu l’éclatement de la bulle technologique de 2001, la crise financière mondiale de 2008 et le krach de la pandémie de COVID-19 de 2020. Le passé n’est certes pas garant de l’avenir, mais il est rassurant de savoir que chacune de ces débâcles a été suivie d’une période de reprise et de croissance, pendant laquelle les grandes bourses ont fracassé des records.

Le piège de croire que « cette fois, c’est différent »

Quand un marché baissier s’éternise, il arrive qu’on se mette à croire que cette fois, c’est différent – que c’est tellement grave, cette fois, que ni l’économie ni les marchés ne s’en remettront. Sir John Templeton, illustre gestionnaire de fonds, a déjà dit que les quatre mots les plus dangereux en matière d’investissement étaient « cette fois, c’est différent », car cette conviction peut donner lieu à de mauvaises décisions financières. Et cela s’avère aussi quand le marché est en hausse et que les optimistes s’imaginent qu’il en sera toujours ainsi.

Si une crise financière – ou une période haussière – vous porte à croire que, cette fois, c’est différent, dites-vous que ce serait une première si le cycle économique déviait de sa trajectoire habituelle faite de haut et de bas.

Pendant une correction ou un effondrement boursier, l’investisseur anxieux qui vend ses placements, ou cesse d’acheter des actions, pourrait passer à côté de gains potentiels. Par contre, ceux qui continuent à investir se porteront acquéreurs d’actions ou d’unités d’action à bon prix, qui pourraient fort bien monter si les marchés devaient atteindre et surpasser leur niveau d’avant la crise – comme ils l’ont toujours fait jusqu’à ce jour.

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Profitez-vous Ă  plein de votre CELI?

Il se peut que la gestion de votre compte d’épargne libre d’impôt (CELI) soit devenue routinière. Tant mieux, parce que cela veut dire que vous n’avez pas de mal à épargner en fonction de vos objectifs financiers. Cependant, vous pourriez peut-être tirer davantage profit de votre CELI.

Voici quelques conseils et stratégies en ce sens. Peut-être que l’une ou l’autre de ces suggestions vous sera utile, à vous ou un membre de votre famille, dès maintenant ou dans le futur.

Cotisations et retraits

Éviter les pénalités. Déposer dans votre CELI plus que la cotisation maximale vous vaudra une pénalité. Celle-ci sera de 1 % sur le montant excédentaire, et ce, pour chaque mois qu’il y aura surplus. Pour éviter la pénalité, notez soigneusement vos cotisations et vos retraits. Vous ne trouverez pas toujours sous l’onglet « Mon compte » du portail de l’Agence du revenu du Canada (ARC) la mise à jour comportant vos plus récentes transactions.

Choisir le moment du retrait. La fin de l’année approche. Si vous songez à retirer une somme de votre CELI dans les premiers mois de la nouvelle année, faites-le plutôt avant la fin de décembre. Vous pourrez ainsi renflouer votre compte dans l’année à venir au lieu d’attendre à l’année d’après.

Planification de la retraite

Prévoir la nécessité de recevoir des soins de longue durée. Au cours des années précédant votre départ à la retraite, vous pouvez investir davantage dans votre CELI dans l’éventualité où vous auriez besoin de soins de longue durée. Si jamais vous n’en avez pas besoin, vous pourrez léguer les actifs à vos héritiers.

Utiliser stratégiquement les retraits. Pendant la retraite, si vous souhaitez reporter les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou de la Sécurité de la vieillesse (SV) afin qu’elles soient plus considérables plus tard, le CELI pourra vous aider à financer votre train de vie jusqu’à ce que vous commenciez à recevoir ces prestations.

Les retraités qui se retrouveraient autrement dans une tranche d’imposition supérieure qui entraîne une récupération de la SV peuvent retirer de l’argent de leur CELI et ainsi bénéficier d’un revenu non imposable, ce qui leur permettra d’éviter ou de réduire le montant de cette récupération.

De même, alors que des revenus provenant d’autres sources risquent de vous placer dans une tranche d’imposition supérieure, vous pouvez puiser dans votre CELI un revenu de retraite additionnel.

Continuer à investir. Si vous continuez à toucher des revenus durant votre retraite, vous pouvez en déposer une part dans votre CELI dont la croissance sera exempte d’impôt.

Planification successorale

Il se peut que votre premier réflexe soit de choisir un proche comme bénéficiaire de votre CELI, et c’est peut-être très bien ainsi – mais pas toujours.

Désigner le conjoint ou la conjointe. Si vous prévoyez céder votre CELI à votre partenaire, en faire le titulaire remplaçant, ou titulaire successeur, peut être le meilleur choix. De cette façon, votre partenaire pourra tout simplement reprendre à son compte votre CELI. Si vous le désignez à titre de bénéficiaire, votre partenaire sera assujetti à un protocole administratif, devra déposer un formulaire et pourrait subir des conséquences fiscales.

Penser aux avantages fiscaux pour votre succession. Certaines personnes pourraient souhaiter léguer leur CELI à leur succession pour l’aider à faire face aux obligations fiscales liées à l’héritage. Si vous voulez laisser de l’argent à une œuvre de bienfaisance, le fait de nommer celle-ci bénéficiaire permet à votre succession de réclamer un crédit d’impôt pour ce don.

Sachez qu’au Québec, on ne peut désigner un rentier remplaçant ou un bénéficiaire sur le formulaire du CELI que si le compte est financé par une société d’assurance, comme un fonds distinct. On peut nommer les bénéficiaires du CELI par testament.

OĂą passerez-vous votre retraite?

Lorsque vous établissez vos objectifs d’épargne et choisissez la date de votre retraite, le coût du style de vie que vous souhaitez mener à la retraite est un facteur primordial. Vos besoins financiers pourraient dépendre de l’endroit où vous la passerez.

Prendre en considération la question du lieu est non seulement utile, mais c’est aussi une excellente motivation.

Explorez vos options

Vous rêvez de devenir un oiseau migrateur et de passer l’hiver à Puerto Vallarta? Que votre choix se porte sur le Mexique, le Sud des États-Unis ou ailleurs, vous vous joindrez aux centaines de milliers de Canadiens qui intègrent leur lieu de retraite à leur planification successorale.

Mais vous souhaitez peut-être rester au Canada et acheter une résidence secondaire. Une fois à la retraite, vous pourrez jouir de votre chalet aussi longtemps que vous le désirerez.

Quand vous songez à la retraite, vous vous imaginez peut-être vivre près de vos enfants et de vos petits-enfants. S’il vous faut pour cela déménager, ce serait peut-être l’occasion de s’installer dans un chez-soi plus petit.

L’Italie. La Thaïlande. Cuba. Vous avez envie de parcourir le monde, de partir vers de nouveaux horizons, à l’occasion ou le plus souvent possible? Voire, de vous retirer dans un autre pays?

Ou bien, vous aimez vivre chez vous. Dans ce cas, votre train de vie ne vous coûtera sans doute pas beaucoup plus cher qu’aujourd’hui.

Facteurs à prendre en considération

Lorsqu’elles choisissent où elles vivront à leur retraite, plusieurs personnes le font en fonction de la proximité de leurs amis ou de leur famille. Ceux qui souhaitent faire du bénévolat ou travailler à temps partiel auront avantage à s’assurer qu’ils pourront le faire là où ils s’installeront. Votre état de santé est aussi un facteur déterminant. Devez-vous être suivi par des médecins spécialistes, et ces soins sont-ils accessibles à l’endroit où vous songez à vivre votre retraite?

Parlez-nous de vos projets, y compris du lieu où vous souhaitez élire domicile à votre retraite. Ces projets, comme tout autre changement d’ailleurs, pourraient modifier votre planification patrimoniale.

Tout le monde peut créer une fiducie

On croit à tort que seuls les gens riches et célèbres peuvent créer une fiducie. En réalité, la fiducie est utile quand, pour une raison quelconque, vous voulez gérer la façon dont vos biens seront remis à un bénéficiaire.

Voici quelques exemples qui justifient la création d’une fiducie.

Votre bénéficiaire est mineur

Si vos enfants ou vos petits-enfants sont mineurs, vous pouvez confier leur héritage à une fiducie. Vous y préciserez à quel âge ils pourront toucher les fonds, et s’ils le recevront en une seule fois ou périodiquement pendant un certain nombre d’années.

En cas de famille recomposée

Vous vous êtes remarié et avez des enfants de votre première union, et vous désirez laisser vos biens à la fois à votre partenaire et à vos enfants. Pour cela, vous pouvez créer une fiducie au profit du conjoint. À votre décès, la fiducie assurera à votre partenaire un revenu sa vie durant. À sa mort, vos petits-enfants hériteront des actifs du fonds.

Quand l’un des enfants ou des petits-enfants est handicapé

Si l’un de vos enfants ou de vos petits-enfants a des besoins spéciaux, vous tenez à ce qu’il reçoive toute sa vie le soutien et les soins qui lui sont nécessaires. En créant et en finançant une fiducie, vous vous assurerez que l’on veillera sur lui après le départ de ses parents. Comme c’est le cas en matière de toute fiducie, vous désignerez un curateur (fidéicommissaire ou fiduciaire) qui gérera et distribuera les actifs de celle-ci selon vos volontés.

Quand vous préférez ne pas léguer un versement unique

On peut, pour diverses raisons, vouloir établir de quelle manière un bénéficiaire recevra son héritage. Par exemple, vous craignez qu’il dépense l’argent rapidement et inconsidérément ou, s’il s’agit d’un travailleur autonome, qu’une somme importante interfère avec son éthique professionnelle. En pareil cas, vous pouvez ordonner au curateur de verser des montants plus petits répartis sur plusieurs années.

Il est intéressant de noter qu’une fiducie est une composante de la planification successorale directement reliée à votre plan d’investissement. Vous la financez avec vos investissements, enregistrés ou non, et elle vous permet de prévoir comment vos héritiers recevront ces placements.

Quand votre enfant reçoit sa première carte de crédit

Votre enfant peut avoir sa propre carte de crédit à l’âge de 18 ou 19 ans selon la province. Il est important qu’il comprenne que si la carte de débit lui permet de dépenser l’argent qu’il possède, la carte de crédit, elle, constitue un emprunt.

Voici les choses à faire et à éviter pour bien gérer cette nouvelle carte.

Ă€ faire

Noter les achats qu’il paie avec sa carte de crédit et ne pas dépenser plus qu’il ne peut rembourser chaque mois. S’acquitter chaque mois et à la date d’échéance de la facture totale, sinon on lui imposera des intérêts. Ces intérêts se chiffrent habituellement à plus ou moins 20 % (pourcentage annuel).

Ă€ ne pas faire

Voir dans la carte de crédit de l’argent tombé du ciel ou penser que la limite de crédit est un objectif à atteindre. Tomber dans le piège de verser uniquement le montant minimal – car cela fait croître la dette qui devient alors difficile à rembourser. Utiliser la carte de crédit pour obtenir des avances d’argent – parce que les intérêts commencent à courir à la date même du retrait.

Expliquez-lui que le fait de prendre de bonnes habitudes lui sera bénéfique plus tard. Accumuler des dettes sur sa carte de crédit risque d’avoir des conséquences négatives sur sa vie financière.

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Printemps 2025 – Infolettre de planification financière

La part d’investissement que vous contrôlez

Vous ne pouvez pas agir sur la façon dont les marchés se comportent ni sur les rendements de vos placements – sauf, évidemment, si vous ne possédez que des investissements garantis. Mais vous pouvez déterminer combien vous épargnez et investissez.

Pour certains investisseurs et dans certaines situations, il arrive qu’il soit nécessaire d’investir davantage. Voici trois exemples.

Devenir moins tolérant au risque

Pour certains investisseurs, la tolérance au risque est un trait de caractère immuable – mais pas pour tous. Par exemple, un jeune investisseur dont les investissements sont modestes tolérera que son portefeuille perde 15 % ou 20 % de sa valeur. Mais plus tard, quand ses actifs sont plus imposants, il s’inquiète qu’un tel déclin ait des conséquences marquées sur la valeur en dollars de son portefeuille. Il fait donc en sorte que celui-ci soit plus conservateur, axé sur des investissements plus stables, quitte à ce qu’il rapporte moins. Ainsi, cette personne économise et investit davantage afin d’atteindre ses objectifs.

Quand les objectifs changent

Un investisseur peut être en bonne voie d’atteindre ses objectifs financiers, mais voilà qu’il y greffe un nouveau but personnel. Par exemple, un couple à 10 ans de la retraite désire maintenant la prendre au chaud en tant que retraités migrateurs, ce qui élève leur objectif financier. Ce couple ne veut pas augmenter le risque en optant pour des placements aux rendements potentiels supérieurs ni repousser leur retraite, sauf si c’est absolument nécessaire. Épargner et investir davantage leur donne la chance de réaliser leur rêve de passer l’hiver sous le soleil.

Profiter des occasions

Vous pourriez désirer accroître les sommes que vous épargnez en vue de la retraite si vous avez plus d’argent parce que, par exemple, vous recevez une augmentation, vous avez fini de payer votre maison, vos enfants sont financièrement indépendants. Grâce à ces investissements majorés, vous pourriez être capable de prendre votre retraite plus tôt ou d’améliorer votre train de vie pendant la retraite.

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Gérer le risque à la retraite

Les années que nous passons à la retraite comportent leur lot de risques financiers, mais, heureusement, vous pouvez avoir recours à des mesures susceptibles de vous protéger de chacun d’entre eux. Plusieurs de ces mesures sont à adopter avant la retraite.

Voici quelques-uns des risques financiers les plus courants et les stratégies propres à les atténuer.

Longévité

Les Canadiens vivent plus longtemps, mais cela ne va pas sans risque : celui de ne pas avoir assez d’économies. De nos jours, les retraités ont parfois besoin de toucher un revenu pendant 20, 25 voire 30 ans.

On peut s’en occuper à l’instant où l’on détermine ses objectifs financiers en vue de la retraite. On trouve certes toutes sortes de calculateurs en ligne, mais notre approche est plus minutieuse et personnalisée et, de ce fait, vos objectifs et la date à laquelle vous pourrez prendre votre retraite sont plus étayés et plus fiables.

Durant votre retraite, il existe plusieurs stratégies pour faire en sorte que vos épargnes durent toute votre vie. Un couple peut diviser son revenu de retraite de manière à payer moins d’impôt. Un retraité peut différer les prestations gouvernementales afin de recevoir des versements plus importants quand il sera plus vieux. Un individu allergique au risque pourrait opter pour une rente viagère et ainsi s’assurer d’un revenu fixe à vie. Il s’agit là de quelques-unes des nombreuses stratégies propres à vous assurer que vos épargnes vous accompagneront aussi longtemps que vous vivrez.

Inflation

Il n’y a pas longtemps, en juin 2022, l’inflation a atteint 8,1 % au Canada, un sommet en 40 ans. Les Canadiens peuvent se sentir rassurés qu’elle soit redescendue autour de la cible de 2 % de la Banque du Canada, mais les investisseurs ne devraient pas céder à un faux sentiment de sécurité. Même un taux d’inflation de 2 % peut avoir un effet significatif sur vos investissements. C’est pourquoi on surnomme souvent l’inflation la voleuse silencieuse des retraités.

Voici deux moyens de contrer ce danger. Le premier consiste à tenir compte de l’effet de l’inflation quand vous déterminez combien vous souhaitez économiser en vue de votre retraite. Le second est d’avoir des investissements – particulièrement des investissements peu risqués – dont le rendement ou la croissance visent à être supérieurs au taux d’inflation.

Volatilité du marché

Avant la retraite, un marché qui chute peut offrir des occasions d’acheter, mais cet avantage disparaît pendant la retraite alors qu’on n’est pas en train d’investir.

Comment un retraité compose-t-il avec la volatilité s’il veut que son portefeuille fructifie quand même ? L’un des facteurs est l’horizon temporel. Un retraité peut accepter de garder ses investissements en actions au début de sa retraite, sachant que le marché aura le temps de se redresser si jamais il fléchissait. Toutefois, à mesure que les années passent, on veille normalement à ce que le portefeuille du retraité devienne plus conservateur.

Certains retraités utilisent une réserve de liquidités pour se protéger de la volatilité. L’année où leurs investissements en actions perdent de la valeur, ils retirent un revenu de leurs investissements à faible risque.

Des investisseurs très conservateurs ne gardent que peu, voire pas du tout, d’investissements en actions, au profit de titres à revenu fixe ou de placements garantis.

Soins de longue durée

Les soins de longue durée peuvent coûter cher, que vous les receviez à la maison ou dans une résidence pour personnes âgées. Comme les Canadiens vivent plus longtemps, il se peut que leur état de santé ou une maladie exigent de tels soins. Près de trois Canadiens sur dix de 85 ans et plus vivent dans un centre de soins de longue durée1.

Vous pouvez vous procurer une assurance soins de longue durée qui vous aidera à gérer cette éventualité ou mettre de côté de l’argent à cet effet avant de prendre votre retraite. Si vous choisissez cette dernière option, ce fonds pourra être inclus dans votre patrimoine si vous n’en avez pas besoin.

1  Statistique Canada, Portrait de la population croissante des personnes âgées de 85 ans et plus au Canada selon le Recensement de 2021, 2022

L'effet de l'inflation

Pouvoir d’achat de 100 000 $ au bout de 20 ans

Même un taux d’inflation relativement peu élevé a le potentiel de réduire grandement le pouvoir d’achat des épargnes. Ce tableau, présenté à titre illustratif, montre l’effet de l’inflation sur des épargnes qui ne rapportent pas d’intérêt.
Source : Banque du Canada, feuille de calcul de l’inflation

Faites-vous partie de la génération sandwich ?

Que se passe-t-il quand beaucoup de couples ont des enfants dans la trentaine, voire la quarantaine, et que leurs parents vivent plus longtemps ? Cela crée ce qu’on appelle la « génération sandwich » — celle des Canadiens qui soutiennent financièrement leurs enfants tout en prenant soin de leurs parents.

Soutenir ses enfants

Quand l’expression génération sandwich a été inventée, les enfants en question étaient jeunes. Mais de nos jours, les enfants sont de jeunes adultes. Selon Statistique Canada, 35 % des jeunes adultes de 20 à 34 ans vivent avec l’un de leurs parents, ou avec les deux, et plusieurs ont besoin de soutien financier1. Par ailleurs, certains parents aident des enfants qui n’habitent plus avec eux, soit pour leur permettre de faire face au coût de la vie ou pour contribuer à la mise de fonds d’une première maison.

S'occuper de ses parents

On peut s’occuper de l’un ou de ses deux parents en les soutenant financièrement ou en prenant soin d’eux. Cette contribution peut servir à payer des modifications résidentielles, des soins à domicile ou le séjour en centre pour personnes âgées. Parler d’argent avec ses parents n’est jamais facile, mais il est utile de savoir si leurs revenus et leurs économies couvrent leurs dépenses afin de planifier en conséquence. Habituellement, s’occuper de quelqu’un consiste à effectuer une ou plusieurs tâches ménagères, à préparer des repas, à prodiguer des soins personnels et à coordonner les soins. Plusieurs aidants naturels travaillent moins d’heures ou prennent congé pour veiller sur leur parent. Selon un sondage canadien, 63 % de ces aidants ont des problèmes financiers à cause de la diminution de revenu ainsi entraînée2.

Faire en sorte que ça marche

Aider ses enfants et ses parents peut être émotivement stressant et épuisant, il importe donc de prendre aussi soin de soi. Il importe également de disposer d’une planification patrimoniale si l’on ne veut pas être de ceux qui éprouvent des problèmes financiers. Vous souhaiterez estimer ce qu’il vous en coûtera pour soutenir vos enfants et vos parents, pour ensuite adopter une stratégie propre à gérer les conséquences de ce soutien sur votre planification patrimoniale et vos épargnes en vue de la retraite. Nous pouvons vous aider à élaborer un plan qui convient à vos besoins actuels et futurs.

1  Statistique Canada, Recensement de la population, 2021
2  Centre canadien d’excellence pour les aidants, Sondage national sur la prestation de soins, 2023

L’argent a-t-il toujours la même valeur?

Cent dollars c’est cent dollars, non ? Bien. Mais si vous trouvez un billet de 100 $ sur le trottoir, l’utiliserez-vous comme vous le feriez de 100 $ que vous auriez gagnés ?

On appelle cela « comptabilité mentale », un concept développé par l’économiste comportemental Richard Thaler en 1985. Selon ce principe, on évalue différemment un montant d’argent en fonction de la manière dont on l’a reçu ou dont on entend l’utiliser.

Donnons l’exemple du remboursement fiscal auquel plusieurs Canadiens auront bientôt droit. Pour certains, c’est un cadeau, un peu comme le billet de 100 $ sur le trottoir. Bien que ce remboursement puisse sembler tomber du ciel, il s’agit d’argent durement gagné que vous avez versé en trop en impôt au cours de l’année. La décision financièrement sensée est d’investir cet argent ou de vous en servir pour liquider des dettes.

Bien que la comptabilité mentale nous incite parfois à dépenser pour des frivolités, elle peut aussi s’avérer bénéfique. Par exemple, notre fonds d’urgence peut nous sembler intouchable – jusqu’à ce qu’une véritable urgence survienne.

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Hiver 2025 – Infolettre de planification financière

Vos droits de cotisation au CELI

Ces dernières années, ce sont des dizaines de milliers de Canadiens qui ont payé des pénalités à l’Agence du revenu du Canada parce qu’ils avaient déposé au-delà de la limite permise dans leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI). La sanction équivaut à 1 % du montant excédentaire pour chaque mois pendant lequel cette somme est restée dans le CELI.

Cette situation touche notamment des détenteurs de compte qui cotisent au tout début de l’année en se fondant pour cela à l’information donnée par l’ARC sous la rubrique « Mon compte ».​

Or, les institutions financières ont jusqu’à la fin de février pour transmettre les cotisations faites par leurs clients au cours de l’année précédente. Il se peut donc que pendant les premiers mois de l’année, l’information donnée dans « Mon compte » de l’ARC et ayant trait à votre contribution autorisée ne soit pas à jour. Si vous vous fiez uniquement à cette source, vous risquez de dépasser la limite permise.

La solution? Notez chacune des transactions opérées dans votre CELI de façon à savoir combien de place il vous reste. Ou, si vous préférez consulter « Mon compte », attendez avril pour cotiser, moment auquel vos dépôts de l’année précédente y apparaîtront.

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Si on vous demande de cosigner un prĂŞt

Un ami qui vient de faire faillite vous demande de cosigner son prêt auto. Ou votre fils et sa conjointe ont du mal à obtenir un prêt hypothécaire et veulent savoir si vous acceptez d’en être le cosignataire.

C’est là une question qui requiert réflexion. Vous deviendrez légalement responsable de tout paiement que votre ami ou le membre de votre famille ne feront pas. Mais, au-delà des considérations financières, quels effets cela risque-t-il d’avoir sur votre relation? Si vous deviez effectivement payer de votre poche un ou plusieurs remboursements, seriez-vous heureux d’aider ou plutôt fâché?

Si vous êtes convaincu que c’est une bonne décision, vous aurez la satisfaction d’avoir donné un coup de pouce bienvenu à quelqu’un que vous aimez.

Si vous ne voulez pas vous engager en ce sens, vous souhaiterez peut-être expliquer que votre décision n’a rien de personnel, que les questions d’argent créent parfois des malaises entre amis ou au sein d’une famille, et que vous avez pour politique de ne pas courir ce risque.

L’effet des baisses de taux sur vos investissements

Pour la première fois en plus ou moins quatre ans, la Banque du Canada a réduit les taux d’intérêt. Nous avons appris à connaître l’effet de la hausse des taux sur nos placements, mais qu’en est-il de leur baisse?

CPG

Le taux des CPG tombe à mesure que la Banque du Canada réduit son taux directeur. Si vous avez acheté des CPG pour le long terme, vous devrez prendre une décision quand ils arriveront à échéance. Allez-vous réinvestir dans des CPG moins payants ou placer cet argent ailleurs, par exemple dans des obligations?

Obligations

En général, le fait que les intérêts diminuent réjouit ceux qui ont déjà investi dans des fonds obligataires. En effet, les obligations venant d’être émises ont des rendements inférieurs. Par conséquent, les anciennes obligations assorties d’un taux supérieur ont plus de valeur sur le marché obligataire.

Actions

Le fléchissement des taux d’intérêt peut avoir un effet positif sur le marché des actions. Le loyer de l’argent est alors plus bas, ce qui augmente la rentabilité des entreprises et les encourage à investir dans leur propre croissance. Par ailleurs, les consommateurs ont tendance à dépenser davantage. Cependant, une multitude de facteurs agit sur les actions, et la baisse des taux ne suffit pas à elle seule à pousser le marché des actions dans un sens ou dans l’autre.

​Que faire quand la retraite approche?

Quand la retraite approche, vous avez beaucoup de questions d’argent à considérer. Pour transformer cette liste en plan, divisez les principaux éléments en deux catégories : à faire seul et à faire avec notre aide.

Ă€ faire vous-mĂŞme

Gérer les dettes et les dépenses. Il est plus facile de s’acquitter de ses dettes quand on reçoit un salaire que pendant la retraite alors qu’on doit se verser un salaire. C’est également le cas quand on s’engage dans de grosses dépenses, comme la réparation ou la rénovation de la maison.

Prévoir les dépenses de santé. Une fois retraité, allez-vous cotiser à un régime privé d’assurance maladie qui couvrira les soins dentaires, visuels et les autres dépenses de santé? En prenant note au fur et à mesure de ces frais avant de prendre votre retraite, vous aurez une meilleure idée de ce qu’il vous en coûte, et pourrez ensuite décider soit de contracter une assurance, soit de payer ces soins de votre poche.

Ă€ faire avec nous

Arrêter la date. Arrêter la date de votre retraite met en jeu plusieurs éléments. Nous pourrons vous aider à mettre à plat les facteurs financiers. Dites-nous quelle date vous avez choisie, et nous ferons les calculs – pour vous dire si vous pourrez vivre la retraite de vos rêves sans épuiser vos économies.

Mettre vos épargnes à l’abri. Si jamais le marché pique du nez juste avant votre retraite, vous serez heureux d’avoir l’assurance qu’il ne vous sera pas nécessaire d’en repousser la date. C’est pourquoi nous élaborons longtemps à l’avance un plan qui vous convient, qu’il s’agisse de rendre votre portefeuille plus conservateur, de vous constituer une réserve de liquidités ou de mettre en œuvre une autre stratégie.

Retirer les prestations gouvernementales. N’attendez pas trop avant de décider quand vous commencerez à toucher les prestations du gouvernement. En effet, vous avez le droit de retirer les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC), du Régime des rentes du Québec (RRQ) et de la Sécurité de la vieillesse dès que vous prenez votre retraite, voire plus tôt. Cette date aura des conséquences sur votre stratégie globale de revenus de retraite, c’est pourquoi nos conseils vous aideront à y voir plus clair.

Nous serons heureux de discuter avec vous de votre planification de votre patrimoine dans les années précédant votre retraite.

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Automne 2024 – Infolettre de planification financière

Prenez de l’avance sur vos devoirs de fin d’année

Entre les préparatifs pour le congé des fêtes et les échéances financières de fin d’année, décembre n’est pas de tout repos. Si vous vous attaquez tôt à vos obligations en matière de placement, vous vous en féliciterez plus tard.
Cotisation au REEE

Assurez-vous de déposer 2 500 $ dans votre Régime enregistré d’épargne-études (REEE) au plus tard le 31 décembre pour avoir droit à la Subvention canadienne pour l’épargne-études de 500 $ (SCEE) pour 2024.

Retrait du CELI

Si vous prévoyez de retirer bientôt de l’argent de votre Compte d’épargne libre d’impôt (CELI), faites-le au plus tard le 31 décembre. Vous pourrez ainsi remplacer ce retrait en 2025, alors que vous devrez attendre jusqu’en 2026 si vous l’effectuez en janvier ou après.

Ouvrir un CELIAPP

L’un de vos enfants projette-t-il d’avoir recours à un Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété? Il faut que le compte soit ouvert pour qu’on puisse y déposer de l’argent. Donc, s’il ouvre son compte avant le premier janvier, il aura le droit d’y cotiser 8 000 $ pour 2024 même s’il le fait seulement en 2025.

Retrait du FEER

Vous voudrez peut-être retirer le maximum d’argent possible de votre Fonds enregistré d’épargne-retraite (FEER) en fonction de votre taux d’imposition. Vous pourriez payer moins d’impôt maintenant que si ces fonds étaient retirés plus tard ou après votre décès, auquel cas ils deviendraient imposables à votre succession.

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Vos biens numériques font partie de votre succession

La personne qui s’occupera de votre succession devra, par exemple, s’acquitter des factures que vous payez en ligne. Imaginez qu’elle ne puisse pas accéder à votre compte bancaire. Et ce n’est que l’une des raisons pour lesquelles il importe que vos biens numériques figurent dans votre succession.

On entend par « bien numérique » tous textes, supports et renseignements personnels et financiers stockés sur votre ordinateur, votre téléphone cellulaire ou tout autre appareil électronique. Sur le plan du contenu financier, on parle, par exemple, de comptes de banque ou d’investissement, de compte PayPal, de déclarations de revenus, de site internet commercial, de portefeuille de cryptomonnaie, de factures en ligne et d’abonnements.

Plusieurs professionnels en planification successorale conseillent de tenir l’inventaire de ses biens numériques. Pour cela, dressez la liste de tous vos éléments et comptes numériques ainsi que des mots de passe et des autres informations nécessaires à l’accès. Cet inventaire épargnera à votre liquidateur bon nombre de démarches pénibles, préviendra d’éventuelles pertes d’actifs financiers et agira comme protection contre la fraude et le vol d’identité.

Vous pouvez remettre à une personne de confiance la responsabilité de gérer exclusivement vos biens numériques ou confier cette tâche à celui ou celle que vous avez désigné pour régler votre succession (appelé exécuteur testamentaire, fiduciaire de succession, représentant personnel ou liquidateur, selon la province).

Quand commencer Ă  retirer du RRQ et du RPC?

Si vous commencez à retirer des prestations du Régime des rentes du Québec (RRQ) et du Régime de pensions du Canada (RPC) avant d’avoir atteint 65 ans, vous recevrez moins chaque mois, mais pendant plus longtemps. Commencez plus tard et vous ferez monter le montant des prestations, mais vous devrez compter sur d’autres sources de revenus en attendant de les recevoir.

Le gouvernement détermine le montant mensuel auquel vous avez droit à 65 ans. Si vous y touchez avant 65 ans, ce montant est réduit de 0,6 % pour chaque mois précédant vos 65 ans, ou de 7,2 % annuellement. À l’inverse, si vous attendez au-delà de vos 65 ans, il sera augmenté de 0,7 %, toujours pour chaque mois, ou de 8,4 % annuellement.

Décider quand commencer n’est pas toujours facile. Certains spécialistes de la retraite conseillent de le faire dès l’année où vous vous retirez, même si c’est à 60 ans, soit le plus jeune âge admissible. D’autres calculent qu’il est financièrement préférable d’attendre, surtout si c’est jusqu’à l’âge maximum de 70 ans.

Que faire? Tentons d’y voir plus clair en explorant les raisons pour lesquelles on choisit de retirer les prestations plus tôt ou plus tard.

Plus tĂ´t

Certaines personnes décident de retirer leurs prestations du RRQ et du RPC dès 60 ans, ou avant 65 ans, parce qu’elles en ont besoin pour vivre. Ou encore, parce que leur état de santé risque d’affecter leur espérance de vie.
60
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Prestations mensuelles RRQ RPC retirées tôt
640 $
712 $
784 $
856 $
928 $
1 000 $

Le montant de vos prestations du RRQ et du RPC est établi en fonction de votre cotisation aux régimes. Dans ce tableau, ce montant se chiffre à 1 000 $ pour un individu de 65 ans. En 2024, la prestation mensuelle maximale pour une personne du même âge est de 1 364,60 $ et, en date de janvier 2024, la prestation moyenne était de 831,92 $.

Ă€ 65 ans

On peut commencer à retirer du RRQ et du RPC à 65 ans parce que c’est l’âge habituel ou parce qu’on compte sur ce revenu pour vivre confortablement sa retraite.

Cette décision relève souvent de raisons plus personnelles que financières. Certains ont beau savoir que plus ils attendent, plus leur prestation augmentera, ils n’aiment pas l’idée de perdre plusieurs années d’allocations.

Plus tard

Si vous attendez d’avoir 70 ans pour retirer vos prestations du RRQ et du RPC, le montant mensuel sera supérieur de 42 % à celui que vous auriez reçu en commençant à 65 ans. À ce train-là, à 82 ans, vous aurez reçu une somme équivalant au montant total que vous auriez reçu en commençant à 65 ans. Et à compter de là, vous continuerez de recevoir 42 % de plus chaque mois pour le reste de vos jours.

Si vous travaillez encore et n’avez pas besoin d’un surplus d’argent, vous pourriez y voir une autre raison d’attendre.

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70
Prestations mensuelles RRQ RPC si on attend
1 000 $
1 084 $
1 168 $
1 252 $
1 336 $
1 420 $
Lorsque vous devrez décider de la date à laquelle vous commencerez à retirer du RRQ et du RPC, venez en discuter avec nous. Comme ce choix aura des conséquences sur votre stratégie financière en vue de votre retraite, nos commentaires vous éclaireront.

Prenez-vous à deux vos décisions financières?

L’un s’occupe du jardin et des feuilles mortes, et l’autre de l’auto. Il arrive souvent que chaque conjoint se charge de tâches précises. Normalement, c’est une bonne chose, mais pas en matière de questions financières.

Voici pourquoi il vaut mieux prendre ces décisions à deux.

Réussir à atteindre ses buts

Deux têtes valent toujours mieux qu’une, surtout en matière d’argent! Par exemple, l’un des conjoints reçoit une belle prime annuelle et veut acheter une grosse télé et un cinéma maison. L’autre le ramène les deux pieds sur terre — l’argent serait plus utile dans le compte d’épargne-études. À deux, il est plus facile de respecter ses objectifs financiers.

Prévenir les conflits

Si un seul des conjoints prend toutes les décisions quant aux finances, cela risque de créer des conflits si l’autre n’est pas d’accord avec l’une ou l’autre de ces décisions. Imaginons, par exemple, que le responsable veut se porter garant de l’emprunt de son frère, mais que l’autre conjoint s’interroge sur le bien-fondé d’un tel engagement. Cette divergence d’opinions risque de donner lieu à un conflit qui aurait pu être évité si le couple en avait discuté avant.

Faire des compromis avantageux

Parfois, quand il est question d’investissement, de budget ou d’autres sujets financiers, faire des compromis peut conduire à de meilleures décisions. Un conjoint veut constituer un fonds d’urgence de six mois. L’autre croit que cet argent devrait plutôt être investi. Ils s’entendent finalement pour déposer dans un compte d’épargne à intérêt élevé l’équivalent de trois mois de dépenses.

Évidemment, il n’est pas nécessaire de s’occuper toujours à deux des tâches financières — l’un ou l’autre des conjoints peut s’en charger. Mais il est sage de partager l’information, de discuter ensemble et de prendre à deux toutes les décisions financières importantes.

Aider vos jeunes à épargner en vue de l’avenir

Plusieurs jeunes adultes se trouvent dans une impasse quand il est question d’épargner. Ils ont beau comprendre que plus vite ils s’y mettront, plus l’effet de croissance composée sera considérable, ils n’arrivent pas à économiser, car ils ont pour l’instant des besoins financiers plus pressants.

Cela vous rappelle quelqu’un? Ce jeune adulte poursuit peut-être des études postsecondaires ou il vient de commencer à travailler et tente de son mieux à faire face au coût de la vie d’aujourd’hui.

Vous pouvez lui donner un coup de main. Voici comment.

L’achat d’une maison

Ce jeune adulte rêve de posséder une maison et pour cela, il veut ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP). Il n’a pas beaucoup de temps devant lui, car ce compte ne peut rester ouvert que pendant 15 ans. Ce qui veut dire que pour tirer le meilleur parti de la croissance composée, il doit y cotiser le plus possible et le plus tôt possible.

Idéalement, il devrait y déposer 8 000 $ — le montant maximal permis — pendant cinq années de suite pour atteindre la limite de 40 000 $. Pour plusieurs jeunes adultes, c’est tout bonnement impossible. Mais avec votre aide, votre jeune pourrait y arriver ou, à tout le moins, s’en approcher.

Améliorer le REER

Un jeune adulte qui commence tout juste à travailler a de nombreuses obligations financières, comme payer sa voiture, son appartement ou son hypothèque, sans compter qu’il doit aussi composer avec le coût de la vie. Même s’il y a de la place dans son Régime enregistré d’épargne-retraite (REER), il ne lui reste souvent que peu d’argent à y déposer. Vous pouvez alors lui faire cadeau d’une somme qui lui permettra d’y contribuer au maximum.

Par ailleurs, si son revenu est faible, informez-le de la possibilité de reporter à une autre déclaration de revenus le crédit d’impôt que lui vaut son REER. De cette façon, il pourra utiliser ce crédit lorsque son revenu sera plus élevé et donc plus fortement imposé, et ainsi payer moins d’impôt.

Si les objectifs sont flexibles

Des parents ou des grands-parents pourraient vouloir profiter du compte d’épargne libre d’impôt (CELI) de leur enfant ou de leur petit-enfant pour fractionner le revenu familial. Bien que l’argent donné aura été préalablement imposé, tous les revenus récoltés et les gains en capital du compte seront libres d’impôt.

En raison de la flexibilité du CELI, le jeune détenteur peut l’utiliser pour satisfaire n’importe quel désir ou besoin, que ce soit pour s’offrir des vacances, se payer une auto ou préparer sa retraite.

Si le jeune adulte songe déjà à épargner en vue de sa retraite — peut-être grâce à vos encouragements —, le CELI pourrait être l’instrument idéal. En lui donnant de l’argent afin qu’il y cotise au plus tôt, vous lui permettrez de tirer avantage d’une croissance composée à long terme. S’il le souhaite, il pourrait même ouvrir deux comptes : un CELI pour des objectifs à court ou à moyen terme, un autre en vue de sa retraite. Il pourra ainsi choisir plus efficacement les actifs qu’il allouera au compte destiné à sa retraite, actifs qui conviendront à un horizon temporel de plusieurs décennies. Et peut-être hésitera-t-il à toucher à cet argent, en tout cas davantage que si toutes ses économies, pour petits et grands projets, cohabitaient dans le même CELI.

Un cadeau qui va loin!

Voici comment un don de 35 000 $ s’élèvera à plus de 285 000 $ à la retraite.

Premier don de 7 000 $ déposé dans le CELI quand l’enfant a 21 ans. Suivi de quatre dons successifs du même montant à raison d’un par année pour un total de 35 000 $. Selon un taux annuel de 5,00 %.

Ce tableau sert exclusivement à illustrer le principe de la croissance composée et non à garantir le rendement d’un investissement actuel.

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ÉtĂ© 2024 – Infolettre de planification financière

Changements de vie, changements de projets de retraite?

Vous avez imaginé votre retraite, atteint votre objectif financier et vous êtes retraité à la date prévue. Bravo! Mais certains événements auraient pu vous conduire à remettre en cause vos projets de retraite.

Votre employeur vous offre de prendre une retraite anticipée. L’indemnité est tentante, mais inférieure à ce que vous gagneriez en continuant à travailler jusqu’au bout. Que faire?

Vos voisins, fin cinquantaine, divorcent. Le patrimoine du couple est divisé en deux et l’un des deux doit payer une pension alimentaire. Cette personne se demande si sa nouvelle situation financière aura une incidence sur sa retraite

Évaluer la situation

Si une situation ou un événement soulève des inquiétudes quant à votre retraite, nous pouvons vous aider à y voir clair. Nous mesurerons les conséquences de ce changement sur vos épargnes, sur la date prévue de votre retraite et sur le revenu dont vous jouirez à ce moment-là. Grâce à ces informations, vous saurez si votre planification convient toujours ou si elle doit être révisée.

Si elle doit être révisée, elle devra l’être en fonction de votre nouvelle situation – correction pour laquelle nous serons heureux de vous offrir notre soutien et nos conseils.

Plusieurs solutions

L’un décidera peut-être de travailler quelques années de plus, ce qui lui permettra d’accroître ses économies et de réduire le nombre d’années de retraite qu’il devra financer.

Une autre voudra prendre sa retraite à la date prévue. Dans ce cas, plusieurs solutions s’offrent à elle. Elle pourrait continuer à travailler à titre de consultante durant sa retraite. Un couple peut profiter du fait que les enfants sont partis et la maison payée pour mettre plus d’argent de côté pendant ses dernières années au travail. Des conjoints choisiront de vivre leur retraite autrement, de passer l’hiver en Floride au lieu d’acheter une résidence secondaire sous les Tropiques.

Quelle que soit votre situation, nous veillerons à ce que vous puissiez prendre votre retraite quand il vous plaira et la vivre agréablement et selon vos moyens.

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Nommer son enfant liquidateur

Il est courant de demander à l’un de ses enfants adultes d’agir à titre de liquidateur, ou exécuteur, testamentaire. C’est souvent une sage décision – mais pas toujours.

Assurez-vous que votre enfant comprend bien les devoirs et le temps que cela implique, à défaut de quoi il risque de regretter d’avoir accepté la tâche.

Si vous avez plus d’un enfant, c’est bien d’en choisir un à titre de liquidateur s’il est le plus apte à remplir cette obligation. Toutefois, les autres peuvent se montrer en désaccord avec ses décisions, ce qui pourrait semer la zizanie dans la famille.

Alors, pensez-vous, nommons-en deux comme co-liquidateurs. De cette façon, ils se retrouveront sur un pied d’égalité et se partageront le travail. Mais ils pourraient aussi ne pas s’entendre ou se reprocher mutuellement d’en faire moins que l’autre!

Faire de l’un de vos enfants votre liquidateur testamentaire est une bonne décision si vous êtes sûr de votre coup. Sinon, vous pouvez demander à votre conjoint, à un proche, à un ami, à un notaire, à un professionnel ou à une société spécialisée.

Alerte aux fraudes!

Selon le Centre antifraude du Canada, les Canadiens ont perdu 567 millions $ en 2023 à cause des fraudes – et le Centre estime qu’à peine de 5 % à 10 % des tentatives de fraude sont signalées1.

À cause des progrès technologiques et de stratagèmes raffinés, les tentatives de fraude empruntent une apparence de plus en plus authentique. Par exemple, des contribuables ont reçu un texto, censément de la part de l’Agence du revenu du Canada (ARC), sur lequel figuraient leur nom et leur numéro d’assurance sociale. On leur demandait de virer électroniquement un solde dû. Malheureusement, certaines de ces personnes ignoraient que l’ARC n’envoie jamais de demandes de paiement par texto.

Vous devez être très vigilant et vous demander s’il ne s’agit pas d’une fraude quand on vous sollicite par texto, par téléphone, par la poste, par courrier électronique ou sur le pas de votre porte. Ne répondez pas et ne cliquez sur rien quand on vous demande d’envoyer de l’argent ou de fournir des renseignements personnels ou bancaires. Assurez-vous d’abord que la source de la demande est légitime.

Prenez soin aussi de mettre en garde vos connaissances plus âgées contre toute requête de données personnelles ou d’argent, car les aînés sont souvent la cible des arnaqueurs financiers.

1  Gendarmerie Royale du Canada, Mois de la prévention de la fraude 2024, communiqué de presse, 29 février 2024

Vos stratégies d'épargne éducative sécurisent-elles l'avenir de votre enfant?

Quand on calcule combien on doit épargner en vue des études des enfants, on se fie habituellement à ce qu’il en coûte actuellement en droits de scolarité et en résidence, sur le campus ou en dehors de celui-ci. Mais plusieurs facteurs pourraient faire grimper la facture!

Prévoyez l'imprévu

Votre fille adore aller à l’école tout comme elle adore son chien. Cela fait des années qu’elle rêve d’être enseignante. Mais, à un an de la remise des diplômes, voilà qu’elle déclare qu’elle sera vétérinaire. Selon Statistique Canada, les droits de scolarité pour des études de premier cycle en enseignement coûtent en moyenne 5 358 $, contre 15 532 $1 pour des études en médecine vétérinaire. Un « imprévu » de 10 000 $, ça fait un trou dans un régime d’épargne-études.

D’autres circonstances peuvent aussi changer la donne. Votre fils, ou petit-fils, décide de changer de parcours à mi-chemin de ses études. Ou de prendre une année de plus pour les achever, afin d’alléger son horaire ou d’augmenter sa moyenne. À moins que ce soit pour des raisons de santé ou parce qu’il veut s’inscrire à un double diplôme. Il pourrait aussi prolonger ses études, aller à l’université après le collège ou vice versa. Et s’il faisait partie des milliers de Canadiens qui vont étudier à l’étranger chaque année?

Vous devez aussi prendre en compte l’augmentation du coût de la vie. Habiter en dehors du campus coûte de plus en plus cher. Il n’est pas rare de devoir payer plus de 10 000 $ par année pour vivre en colocation, et ça, c’est de nos jours.

Si jamais vos épargnes ne suffisaient pas à assurer les études postsecondaires de votre progéniture, vous devrez trouver de l’argent ailleurs – idéalement, pas dans votre épargne-retraite.

Maximisez votre REEE

Il est important de veiller à ce que vos épargnes-études puissent offrir au bénéficiaire tous les avantages possibles. Un régime enregistré d’épargne-études (REEE) vous y aidera de deux façons : grâce à l’impôt différé sur la croissance et aux prestations gouvernementales.

Pour bénéficier au maximum de l’impôt différé sur la croissance, plus vous commencez tôt, mieux ce sera. Vous pouvez ouvrir un compte REEE dès la naissance de l’enfant, pourvu que celui-ci ait un numéro d’assurance sociale (NAS).

Le REEE recevra aussi de l’argent du gouvernement sous forme de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) – 20 % des premiers 2 500 $ cotisés annuellement à raison de 500 $ au plus par année, pour un maximum à vie de 7 200 $.

Vous pouvez déposer annuellement autant d’argent que vous le souhaitez dans le REEE jusqu’à un maximum à vie de 50 000 $.

1 Statistique Canada, Droits de scolarité des étudiants canadiens du premier cycle selon les domaines d’études (dollars courants), 2023-2024

Le meilleur moment pour investir, c’est…

Depuis quelques mois, au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Europe, les bourses fracassent des records. Quand le marché flirte avec les extrêmes, celui d’en haut ou celui d’en bas, nombreux sont ceux qui se demandent s’ils devraient changer leur façon d’investir.

Quand le marché monte

Quand le marché monte, certains croient que c’est le moment ou jamais d’acheter. Ils sont tentés de gonfler leur portefeuille d’actions, quitte à puiser dans leur fonds d’urgence. Mais trop investir peut avoir des inconvénients. En achetant plus d’actions, ces investisseurs pourraient outrepasser les limites de leur zone de confort quant aux risques. Ils acquièrent des titres à prix fort, alors que d’autres placements coûteraient moins cher et auraient un meilleur potentiel de croissance. Sans compter qu’un marché en hausse peut redescendre.

Quand le marché baisse

Est-ce mieux d’investir quand le marché est plongé dans un marasme profond et prolongé? Plusieurs personnes croient que, oui, il faut acheter quand les prix sont bas pour réaliser des profits lorsque le marché se redressera. Toutefois, même cette stratégie n’est pas sans failles. Si vous laissez une bonne somme d’argent moisir dans vos coffres en attendant l’effondrement du marché, vous pourriez rater l’occasion de faire de bonnes affaires sur un marché en plein essor. Et, dans ce cas aussi, le fait d’acheter beaucoup d’actions pourrait vous entraîner au-delà de votre zone de tolérance au risque.

Investir régulièrement

Mais alors, quand faut-il investir, si ce n’est ni quand le marché baisse ni quand il monte? La réponse est simple : il faut investir un montant fixe sur une base régulière, peu importe l’humeur du marché. Cette méthode, éprouvée et avérée, vous donnera le meilleur des deux mondes. Quand le marché sera bas, vous achèterez à bon prix. Quand il remontera, vous profiterez de sa croissance.

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Printemps 2024 – Infolettre de planification financière

Pourquoi il importe d’investir en fonction de ses objectifs

La notion d’« investissement basé sur les objectifs » est récemment apparue dans les médias, comme si c’était tout à fait nouveau. Il se peut en effet que ce soit une découverte pour certains investisseurs, notamment s’ils s’occupent eux-mêmes de leur portefeuille, mais ceux qui ont un conseiller suivent déjà ce principe.
En règle générale, pour savoir si ses investissements ont du succès, on compare la performance du portefeuille aux indices ou aux rendements en cours sur le marché. Quand on investit en fonction de ses objectifs, la performance reste importante, mais c’est le fait d’en atteindre un qui est synonyme de réussite.

Comment ça marche ?

Dans un premier temps, vous établissez vos grands objectifs, ou buts, et déterminez pour chacun un objectif financier. Ensuite, chaque but se voit allouer une répartition d’actifs en accord avec votre horizon temporel et votre tolérance au risque. Il va de soi qu’on évalue régulièrement l’évolution des placements de manière à savoir si vous approchez du but. Mais en plus, on tient compte de tout changement par rapport à l’un ou l’autre de vos buts qui pourrait modifier votre objectif financier.

Voici un exemple qui illustre bien pourquoi atteindre l’un de ses buts importe parfois plus que ce que le marché rapporte. À la veille de votre retraite, votre but est de vous constituer une réserve de revenus fixes pour ajouter au confort de vos premières années sans travail. Vous vous souciez peu de savoir comment ce coussin est influencé par les hauts et les bas du marché. Ce que vous voulez, c’est prendre votre retraite à la date prévue même si le marché dégringole.

Les avantages d’investir en fonction de ses objectifs

Les avantages sont nombreux, sur le plan tant financier que psychologique. Vos buts sont plus atteignables, car chacun dépend de sa propre stratégie d’investissement et est suivi de près au fil du temps. Vous êtes aussi moins porté à réagir aux fluctuations à court terme du marché en vendant ou en achetant, car c’est le long terme qui vous intéresse. De même, quand le marché est volatil ou qu’il chute, vous êtes moins inquiet, sachant que vos objectifs futurs ont été fixés de sorte à prendre en compte ce genre d’aléas.

Vous aimeriez savoir si vos investissements servent vos buts? Demandez-le-nous!

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​​Comment utiliser votre CELI à la retraite

Un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) a diverses utilités, d’autant plus à la retraite.

Un revenu libre d’impôt

Retirer un revenu sans devoir payer de l’impôt est déjà fort réjouissant en soi, mais cet apport exonéré d’impôt peut en outre se prêter à différentes stratégies de revenus de retraite.

Il est possible qu’à un certain moment de votre retraite vous ayez besoin d’augmenter votre revenu annuel, mais voilà que vous êtes déjà tout en haut de votre tranche d’imposition. Si vous allez puiser ce surplus dans une source imposable, vous devrez donc payer plus d’impôt sur ce montant. Mais vous pouvez retirer de l’argent de votre CELI sans changer de tranche d’imposition.

Votre beau-frère, lui, a décidé d’attendre ses 70 ans pour toucher à ses prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Sécurité de vieillesse (SV) qui seront ainsi plus élevées dans le futur. Pour arrondir ses fins de mois d’ici là, il pourra aller chercher des fonds exonérés d’impôt dans son CELI.

Certains retraités se retrouvent parfois dans une situation où la somme de leur revenu imposable risquerait de les priver de la SV ou d’en réduire le montant. Ils s’épargneront cette perte en faisant des retraits de leur CELI, car cet argent ne s’ajoutera pas à leur revenu imposable.

Continuer Ă  investir

Vous êtes officiellement à la retraite, mais vous continuez à gagner de l’argent parce que vous travaillez à temps partiel, recevez des revenus d’entreprises, agissez comme consultant ou possédez des immeubles locatifs. Profitez-en pour continuer à investir dans votre CELI – en fonction du montant admissible.

Il arrive aussi que le retrait minimal que vous devez soustraire de votre FERR vous donne cette année-là un revenu supérieur à vos besoins. Placez cet excédent dans votre CELI où il pourra croître libre d’impôt.

Une autre manière d’enrichir votre CELI est d’y transférer graduellement les fonds d’un compte non enregistré. Évidemment, ces actifs, qu’ils soient vendus ou transférés, seront imposés, mais ils l’auraient été de toute façon un jour ou l’autre. Grâce à cette stratégie, vous paierez certes de l’impôt maintenant, mais vous n’en paierez pas sur les rendements que ce transfert vous vaudra au fil du temps, ni sur vos futurs retraits.

Léguer son CELI

L’un des aspects de la planification successorale consiste à gérer ou à prévoir la part d’impôt qui devra être versé sur les actifs de l’héritage. En ce qui a trait au CELI, les règles sont claires.

Si vous souhaitez laisser votre CELI à votre conjoint, vous pouvez le désigner « titulaire remplaçant » ou « bénéficiaire ». Habituellement, il est préférable d’opter pour un titulaire remplaçant, car votre conjoint deviendra tout simplement le nouveau propriétaire du CELI. Il s’agit d’une transaction facile. Par contre, s’il est bénéficiaire, il y aura des règles à suivre, un formulaire à soumettre et de possibles conséquences fiscales.

Si vous léguez les actifs de votre CELI à votre enfant ou à tout autre héritier, il vous suffit d’en faire le bénéficiaire désigné et il n’aura pas à payer d’impôt sur les paiements effectués à partir du CELI.

On peut aussi avoir recours au CELI pour contrebalancer l’impôt à payer sur les actifs du patrimoine en faisant de ce dernier le bénéficiaire du CELI. Par ailleurs, si vous donnez les actifs du CELI à une œuvre de bienfaisance, le crédit d’impôt découlant de ce don contribuera à réduire la dette fiscale du patrimoine.

Ă€ noter

Soulignons qu’au Québec, on peut désigner le bénéficiaire ou le titulaire successeur directement sur le formulaire du CELI seulement pour les produits de placement d’assurance, tels que les fonds de placement garantis ou les fonds distincts. Autrement, il faut nommer le bénéficiaire du CELI par testament.

Protégez vos actifs en nommant une personne de confiance

Il y a un peu plus de deux ans, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont créé la notion de « personne de confiance » qui est désormais en vigueur dans tout le pays.

Un investisseur peut confier à son conseiller le nom d’un membre de sa famille, d’un ami ou d’une personne fiable. Les Autorités recommandent de choisir quelqu’un d’autre que le mandataire ou la personne qui détient votre procuration. Si jamais votre conseiller soupçonnait que vous n’êtes plus en état de prendre des décisions financières sensées ou que vous êtes victime de fraude ou d’exploitation financière, il pourra ainsi communiquer avec cette personne de confiance pour lui faire part de son inquiétude.

Si vous n’avez pas encore désigné quelqu’un, ou si vous souhaitez en changer, n’hésitez pas à nous contacter. N’oubliez pas que cette mesure n’a pas pour but de protéger uniquement les aînés qui pourraient souffrir de démence. Des personnes plus jeunes sont parfois atteintes de troubles cognitifs à la suite d’une maladie ou d’un accident, et des gens de tout âge font l’objet d’exploitation financière.

Équilibrer ses dépenses et ses épargnes

Trouver le juste équilibre entre ses dépenses et ses épargnes est une affaire hautement individuelle. Chacun a sa propre vision de l’argent, parfois innée, tantôt transmise par ses parents – ou à l’opposé de la leur –, ou apprise au fil des ans.

Deux attitudes dangereuses

L’équilibre parfait n’existe peut-être pas, mais ce n’est pas une raison pour tomber dans l’excès. Quelqu’un qui est dépensier risque de ne pas atteindre ses objectifs d’épargne à long terme ou de s’endetter à force de vivre au-dessus de ses moyens. Mais celui qui est radin pourrait lui aussi passer à côté de quelque chose, en économisant au point de ne plus profiter de la vie.

Le dépensier comme le radin doivent reconnaître la situation, admettre qu’ils flirtent avec le danger. Le mot clé ici, c’est la conscience. Il y a toujours moyen de corriger ses habitudes, de trouver le juste milieu entre préparer l’avenir et vivre le présent.

Quand on vit Ă  deux

On serait porté à croire qu’un dépensier et un économe qui vivent sous le même toit vont au-devant des ennuis. Pas nécessairement, s’ils réussissent à trouver un équilibre sain entre le goût de dépenser et le besoin d’économiser. Il leur faut juste se comprendre, communiquer et faire des compromis. Étrangement, c’est plutôt s’ils penchent tous les deux du même côté que le défi sera plus grand. Même s’il s’entend sur l’argent, le couple d’économes devra faire en sorte de ne pas regretter un jour leurs privations. Quant aux prodigues, il leur faut veiller à ne pas privilégier leur train de vie actuel au détriment de leur train de vie à la retraite.

Besoin d’y voir clair?

Vous vous demandez si dépenser une grosse somme mettra en péril votre situation financière. Ce long voyage en Europe vous obligera-t-il à vous serrer la ceinture? Si vous achetez une résidence secondaire, vous faudra-t-il prendre votre retraite plus tard? N’hésitez pas à nous poser la question. Nous vous aiderons à déterminer si cette dépense aura un effet sur votre situation financière ou sur vos objectifs à long terme.

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Automne 2023 – Infolettre de planification financière

Êtes-vous en bonne santé financière?

Quand on parle de santé financière, on ne parle pas nécessairement de richesse. On parle de la façon dont l’aspect financier de votre vie contribue, ou nuit, à votre sentiment de bien-être. Le stress en rapport avec des questions d’argent peut toucher n’importe qui, peu importe ses revenus ou son âge.

Évaluer sa santé financière

Une personne qui jouit d’une bonne santé financière, c’est une personne qui se sait capable d’assurer toutes ses obligations d’aujourd’hui et qui a bon espoir d’atteindre ses objectifs de demain. Elle profite de la vie sans s’inquiéter de ses finances. Par exemple, elle peut s’offrir des vacances sans passer des nuits blanches à se demander si elle en a les moyens. Mais, ça, c’est dans un monde idéal. En effet, à peu près tout le monde éprouve un jour ou l’autre de l’anxiété quant à ses finances. C’est parfois à cause de facteurs extérieurs, comme l’inflation ou l’état du marché. Quelques fois, la raison est d’ordre plus personnel, comme une perte d’emploi ou une grosse dépense imprévue.

Pourquoi est-ce important?

Selon l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, la santé générale repose sur trois piliers. Les deux premiers vont de soi : la santé physique et la santé mentale. Le troisième, c’est la santé financière. L’Agence explique que le stress financier a des répercussions néfastes sur notre santé physique et mentale, sur nos relations personnelles et sur notre productivité au travail. Il peut même engendrer de l’anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil et de l’hypertension, entre autres maux et malaises!

Votre conseiller peut vous aider

En matière de santé financière, les investisseurs qui font appel à un conseiller se portent mieux. Ils peuvent en effet lui parler quand une question d’argent les tracasse. Nous sommes là pour vous donner l’heure juste sur le marché, discuter de certains points précis de votre planification patrimoniale, vous aider à négocier un tournant de votre vie, faire en sorte que vous atteigniez vos objectifs d’épargne-retraite, bref, pour répondre à toutes vos questions. Quel que soit ce qui vous préoccupe, nous prendrons le temps d’apaiser vos angoisses et nous vous aiderons à retrouver votre sourire financier!
Avez-vous des questions Ă  propos d'un de ces sujets?

Contactez notre équipe pour discuter de recommandations additionnelles.

Boudez-vous votre REER?

Il est très facile de gérer son régime enregistré d’épargne-retraite (REER) sans trop y penser. Contribuer. Réclamer le crédit d’impôt. Répéter.

Mais suivre cette routine, qui revient en fait à bouder son REER, est hasardeux. Cela pourrait vous empêcher de tirer le maximum de ce placement. Voici quelques stratégies utiles.

Payez moins d’impôt grâce au REER de conjoint

Le REER de conjoint est-il encore utile puisque les retraités peuvent désormais partager jusqu’à 50 % de leur revenu de retraite avec leur conjoint? Oui. Le REER de conjoint procure toujours des avantages fiscaux dans trois cas précis, à la condition toutefois que l’un des conjoints appartienne à une tranche d’imposition inférieure.

Vous prenez votre retraite avant 65 ans.

Répartir entre vous deux votre revenu de retraite admissible n’est permis que si vous avez 65 ans ou plus. Toutefois, si vous prenez votre retraite avant cet âge, il vous sera possible de retirer de l’argent du REER de votre conjoint, mais ces retraits seront imposés au conjoint qui a le revenu le plus faible.

Vous voulez partager plus de 50 %.

Si l’un de vous fait plus d’argent que l’autre – que cela provienne d’un emploi, d’une entreprise ou d’activités de location –, il peut être avantageux de partager avec le moins nanti plus de 50 % de votre revenu de retraite admissible, ce qui est possible en retirant des fonds d’un REER ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) de conjoint.

Vous gagnez encore de l’argent passé 71 ans.

Vous devez fermer votre REER à 71 ans. Toutefois, si vous gagnez encore de l’argent et que votre conjoint est plus jeune que vous, vous avez le droit de contribuer à son REER de conjoint jusqu’à la fin de l’année civile de ses 71 ans.

Augmentez votre revenu de retraite grâce au remboursement d’impôt de votre REER

Une fois à la retraite, les sommes que vous retirez de votre REER ou de votre FERR sont imposées à votre taux marginal. Pendant que vous travaillez encore, préparez-vous donc à amortir le choc futur. Pour vous aider à payer ce que le fisc vous réclamera à ce moment-là, investissez le remboursement que vous rapporte votre contribution au REER, ou tout autre crédit d’impôt, dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou dans un compte non enregistré.

Reportez votre déduction à une année ultérieure

Habituellement, on déduit la contribution au REER l’année même où elle a été faite. Saviez-vous que vous pouvez reporter cette déduction à une année ultérieure? C’est une stratégie qui s’avérera payante si vous prévoyez que votre revenu augmentera – en effet, plus votre tranche d’imposition sera élevée, plus vous économiserez.

Faites un don fiscalement judicieux

Tous les fonds qui restent dans un REER ou un FERR au décès du détenteur sont considérés comme un revenu imposable. La succession doit donc payer de l’impôt. Il y a cependant moyen de remédier à la situation. Si vous désignez une œuvre de charité comme bénéficiaire de votre REER ou de votre FERR, quand viendra le temps de produire la déclaration de revenus finale, le crédit d’impôt accordé en vertu de ce don réduira d’autant les taxes à payer sur les actifs qui se trouvent dans le régime. Mentionnons qu’au Québec, il faut désigner par testament l’œuvre de charité qui héritera du REER ou du FERR.

Quand faut-il convertir son REER en FERR?

Vous devez fermer votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et le convertir en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) au plus tard le 31 décembre suivant votre 71e anniversaire. Il n’y a pas d’âge minimum.

Quand faut-il au juste procéder à ce transfert? La première règle de base consiste à convertir votre REER en FERR quand vous avez besoin des fonds comme revenu de retraite – peu importe votre âge. La seconde est d’attendre vos 71 ans si vous bénéficiez par ailleurs d’un revenu suffisant. Plus vous attendez, plus les placements à impôt différé qui se trouvent dans votre REER profiteront, pendant que vous tirez un revenu de sources plus efficaces du point de vue fiscal.

D’autres stratégies

La plupart des gens suivront l’une ou l’autre de ces deux règles, mais il y a toujours des exceptions. C’est pourquoi votre conseiller est bien placé pour vous aider à prendre cette décision.

Jongler avec le crédit d'impôt

Vous pouvez réclamer un crédit d’impôt si vous touchez 2 000 $ de revenu de pension admissible, y compris les retraits de votre FERR. Vous pourriez donc ouvrir un FERR dès l’âge de 65 ans et y transférer depuis votre REER juste assez d’argent pour retirer chaque année ces 2 000 $ de votre FERR jusqu’à ce que vous atteigniez 71 ans.

Reporter les prestations gouvernementales.

Vous prévoyez d’attendre d’avoir 70 ans pour réclamer les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC), du Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Sécurité de la vieillesse (SV)? Vous pourrez alors ouvrir un FERR – ou retirer de l’argent de votre REER – pour améliorer votre revenu de retraite pendant la soixantaine.

Partager les revenus de retraite.

Il se peut que vous souhaitiez ouvrir un FERR à 65 ans afin de payer moins d’impôt grâce au partage du revenu de retraite. En effet, il vous est permis de transférer jusqu’à 50 % de la somme retirée de votre FERR à votre conjoint.

Réduire les retraits minimaux obligatoires du FERR.

Dans certains cas, le montant minimal qu’il faut retirer de son FERR à 71 ou 72 ans porte le revenu vers une tranche d’imposition supérieure. L’une des solutions à ce désagrément consiste à transférer des fonds du REER au FERR de 65 à 71 ans et d’en retirer des sommes chaque année. De cette façon, le FERR sera moins imposant quand on atteindra 71 ans et le retrait minimal obligatoire diminuera en conséquence.

Le facteur « café latte » tient-il la route?

Le facteur « café latte » repose sur l’hypothèse qu’en éliminant ou en réduisant les petites dépenses inutiles que l’on fait régulièrement – par exemple, pour s’acheter un « café latte » – et en investissant ces économies, on finit avec le temps par accumuler une jolie somme. Que cette théorie soit juste ou non a fait l’objet de nombreux débats.

Ses partisans s’appuient sur la pure vertu des mathématiques. Disons, par exemple, que vous investissez aussi peu que 5 $ par jour. Au bout de 30 ans, en fonction d’un retour sur investissement annualisé de 5 %, vous serez à la tête d’une fortune de 125 000 $!

Ses détracteurs se demandent pourquoi vous devriez vous priver de l’un des petits plaisirs de la vie alors qu’il y a d’autres moyens d’économiser, entre autres la méthode dite du « payez-vous d’abord » qui consiste à transférer automatiquement un montant précis de chaque chèque de paie vers un compte d’épargne.

Au fond, chacun a sa propre façon de mettre de l’argent de côté. Quelle que soit la vôtre, l’essentiel est qu’elle vous permette d’atteindre vos objectifs d’épargne et d’investissement.

Montrez Ă  votre adolescent comment investir

Dès qu’un enfant devient majeur, il peut ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP). Ce serait donc une bonne idée de lui enseigner quelques notions de base en investissement.

Un guide utile

Dans un premier temps, demandez-vous ce que votre jeune doit comprendre pour faire ses premiers pas d’investisseur. Voici quelques suggestions, qui ne sont que ça, des suggestions, car chaque enfant est différent.

L’intĂ©rĂŞt composĂ©. Savoir comment fonctionne l’intĂ©rĂŞt composĂ© l’encouragera Ă  Ă©conomiser dans la mesure de ses moyens. C’est toujours agrĂ©able de dĂ©couvrir que son argent fait de l’argent, et que l’argent ainsi gagnĂ© en fait encore plus! Vous trouverez en ligne de nombreux calculateurs d’intĂ©rĂŞt composĂ©.

Les actions et les obligations. Il lui sera utile de comprendre pourquoi les actions servent généralement les objectifs à long terme tandis que les obligations sont dévolues aux objectifs à court terme et comment les deux travaillent ensemble au sein du portefeuille.

La composition du portefeuille.  Dès qu’il commence à investir, vous devriez lui expliquer que la proportion entre les actions et les titres à revenu fixe dépend de trois choses : ses buts financiers, sa tolérance au risque et le moment où il aura besoin de l’argent investi.

La diversification. Vous pouvez aussi lui enseigner que diverses sortes d’actions et d’obligations se comportent différemment à certains moments et qu’il est donc sage de varier ses investissements.

Des sujets de discussion

Pour que vos propos soient plus concrets, utilisez l’exemple de son régime enregistré d’épargne-études (REEE). Vous pourrez lui montrer comment le régime a évolué au fil du temps, le nombre d’actions ayant peu à peu diminué au profit des titres à revenu fixe.

Vous pouvez aussi lui rappeler qu’il peut dès ses 18 ans ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et lui en exposer les avantages.

Demandez-lui si on lui a enseigné à l’école ce que sont les intérêts composés. Sinon, c’est l’occasion d’aborder le sujet avec lui.

Ce ne sont là que quelques suggestions. Vous avez sûrement beaucoup d’autres idées. Il vous suffit de lui mettre le pied à l’étrier de manière à ce qu’il ne soit pas intimidé ou dépassé quand il se lancera dans le monde de l’investissement.

Ne suivez pas la foule

Que ce soit en politique, en société ou en argent, être et faire comme les autres a quelque chose de réconfortant. Mais en matière d’investissement, suivre le mouvement général risque d’entraîner des pertes financières.

Chercher les titres vedettes. Il arrive souvent que l’on soit attiré par les titres vedettes, qui rapportent gros et sont convoités par une multitude d’investisseurs. Le problème, c’est qu’on les achète alors quand ils sont déjà chers. De plus, leur prix risque d’être supérieur à leur vraie valeur et de s’effondrer.

Optez pour la sécurité Il faut aussi se méfier du désir d’imiter ceux qui vendent à tout-va quand les marchés reculent. En mars 2020, quand la COVID nous a frappés de plein fouet et que les marchés se sont écroulés, les fonds communs de placement du Canada ont enregistré plus de 18 milliards $ en rachats1. Au cours des mois qui ont suivi, de nombreux investisseurs ont raté l’une des reprises boursières les plus rapides de l’histoire!

L’un des grands avantages que vous avez à travailler avec un conseiller, c’est que vos investissements sont faits en fonction de vos objectifs, de votre horizon temporel et de votre tolérance au risque – et non pas de la tendance générale. Si le marché vous donne des sueurs froides ou si vous craignez de passer à côté d’un placement populaire, venez en discuter avec nous.

1 L’institut des fonds d’investissement du Canada, Statistiques mensuelles de l’IFIC sur les fonds d’investissement, mars 2020, 22 avril 2020

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ÉtĂ© 2023 – Infolettre de planification financière

Investir dans son CELI en fonction de ses buts

Lorsque le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) a été lancé en 2009, il était courant de choisir principalement des placements à revenu fixe - pour détenir les placements les plus lourdement imposés dans un environnement libre d'impôt. Lorsque la valeur de votre CELI augmente, l'accent est mis sur les investissements en actions en se fondant sur l’hypothèse qu’on en retire le maximum quand la croissance et les retraits ne sont pas imposés.

Un instrument, plusieurs usages

Vous pouvez utiliser votre CELI pour pratiquement tous vos besoins en matière de planification d’investissement. On peut atteindre un objectif à court terme, comme épargner pour rénover la cuisine, et après avoir décaissé les fonds, les redéposer dès l’année suivante, ou sur le champ si on a encore des droits de cotisation. Certains parents utilisent leur CELI en tant que complément à un Régime enregistré d’épargne-études (REEE). Le CELI peut être une source de revenus appréciable durant la retraite, car les retraits sont non imposables et n’ont aucun effet sur la pension de la Sécurité de la vieillesse. En gestion du patrimoine, le CELI comble divers besoins, comme aider à payer les impôts dus. En tant que mesure de planification fiscale, vous pouvez partager le revenu et en faire don à votre conjoint ou à vos enfants qui pourront à leur tour s’en servir pour contribuer à leur propre CELI.
Avez-vous des questions Ă  propos d'un de ces sujets?

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Conseils et stratégies pour le CELIAPP

Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) a la réputation d’être un moyen fiscalement intelligent pour les acheteurs d’une première maison de financer leur mise de fonds. Ils peuvent y verser jusqu’à 8 000 $ par année, pour un maximum à vie de 40 000 $. Les contributions sont déductibles d’impôt, ce qui réduit d’autant le revenu imposable. Le rendement des investissements et les retraits sont libres d’impôt.

Usages utiles du CELIAPP

Plusieurs stratégies permettent de tirer le meilleur parti du tout nouveau CELIAPP. Voici quelques conseils utiles.

Mariez-le Ă  votre CELI.

Le futur acheteur peut retirer des fonds de son compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et les déposer dans un CELIAPP. Il bénéficiera ainsi d’une déduction d’impôt pour sa contribution au CELIAPP. De plus, il pourrait se servir de ce remboursement d’impôt pour regarnir son CELI s’il a des droits de cotisation.

Aidez vos enfants.

Quand on aide ses enfants ou ses petits-enfants à faire une mise de fonds, on leur remet habituellement l’argent à l’achat de la maison. Mais ces dollars seront encore plus utiles si vous les leur donnez plus tôt et qu’ils les déposent dans leur CELIAPP. Ils tireront ainsi profit de déductions fiscales, et de rendements et de retraits non imposables.

Tenez compte du temps.

Vous pouvez ouvrir un CELIAPP à 18 ans, ou à l’âge de la majorité dans votre province. Mais il ne peut rester ouvert que pendant 15 ans au plus (ou jusqu’à la fin de l’année où le détenteur du compte atteint 71 ans). Vous devez donc tenir compte du moment où vous pensez vous acheter une maison. Quelqu’un peut décider d’ouvrir un CELIAPP à 18 ans, tandis qu’un autre préférera attendre d’avoir passé le cap de la vingtaine.

Le temps importe aussi quand vient le moment de choisir le type d’investissement. Une jeune personne de 25 ans qui envisage d’acheter une maison dans plus ou moins dix ans pourrait préférer des actions parce qu’elles ont de meilleures chances de croître à long terme. Mais un autre individu du même âge pourrait opter pour un placement à revenu fixe moins risqué s’il espère devenir propriétaire d’ici cinq ans. N’oubliez pas que tous les détenteurs de comptes, y compris les investisseurs prudents, économiseront de l’impôt en raison des déductions associées à leur contribution.

Comment voyez-vous votre retraite?

Vous arrive-t-il d’imaginer la façon dont vous passerez votre retraite? Ou si vous êtes déjà à la retraite et que vous planifiez votre prochain projet que vous rêviez d’explorer Barcelone ou de vous promener dans les bois avec vos petits-enfants, ce sont là bien plus que de charmantes pensées. Ce sont les éléments phares de votre planification patrimoniale.

Vos rĂŞves et vos objectifs de retraite

La somme dont vous aurez besoin pour bien vivre à votre retraite dépend de plusieurs facteurs, mais aucun n’est plus important que ce que vous souhaitez en faire. Quelqu’un qui prévoit déménager dans plus petit et s’adonner à ses passe-temps préférés n’aura pas le même objectif financier qu’un autre qui entend s’acheter un chalet pour l’été et un condo dans le Sud pour l’hiver.

Vos projets de retraite ont une influence sur l’évaluation du revenu qui vous sera nécessaire, sur vos objectifs d’épargne et sur la date à laquelle vous pourrez vous retirer. Par exemple, un couple qui a décidé de faire le tour du monde une fois qu’il aura assez économisé est plus flexible quant à la date de sa retraite qu’un propriétaire d’entreprise surmené aspirant au repos qui vient d’entreprendre des démarches pour vendre son commerce.

Vos projets peuvent changer

Puisque ce que vous ferez de vos beaux jours joue sur votre planification patrimoniale, il est important que vous nous informiez si vos projets changent – et ils peuvent se transformer pour diverses raisons. Prendre soin d’un parent âgé pourrait déplacer la date et le lieu de votre retraite. Peut-être déciderez-vous de transformer une passion en petite entreprise. Ou que vous caressez le rêve d’aller vivre dans un autre pays. Un divorce entraîne souvent la révision du plan de retraite pour les deux conjoints. Un remariage le fera inévitablement, puisque le nouveau couple peut avoir un point de vue différent quant à son avenir.

Travailler ensemble

Quand vous nous tenez au courant de tout changement à vos projets, nous nous assurons que votre plan d’investissement demeure en phase avec vos objectifs d’épargne. En travaillant ensemble, nous veillons à ce que vous puissiez jouir de la vie dont vous rêvez pour votre retraite.

Le risque durant la retraite

Pendant la retraite, la tolérance au risque peut se transformer pour les mêmes raisons que pendant la vie active, à cause d’un divorce, par exemple, ou en raison d’un héritage.

De plus, le facteur de l’horizon temporel s’applique toujours puisque vous investissez alors pour les 20 ou 30 prochaines années, voire davantage. Au moment de cesser de travailler, bon nombre d’investisseurs détiennent dans leur portefeuille une part considérable de titres susceptible de les soutenir tout au long d’une longue retraite. Si le marché se replie au cours des premières années, il a encore le temps de se remettre. Mais au fil des années, le risque augmente, et l’investisseur diminue habituellement ses placements dans des actions au profit de placements à revenu fixe. Une autre façon de se défendre contre les revers du marché est de se créer une réserve d’argent – en tirant vos revenus de retraite de cette réserve, vous donnez ainsi aux actions le temps de récupérer.

Certains retraités s’inquiètent de vivre plus longtemps que leurs épargnes. On associe plusieurs méthodes pour régler ce problème, les plus courantes étant le report des prestations gouvernementales, une stratégie de retraits personnalisée et, dans certains cas, une rente viagère.

Évitez le piège de la ligne de touche

À travers tous les hauts et les bas d’un cycle boursier, il arrive parfois que dans une situation donnée, certains investisseurs soient tentés de cesser d’investir.

Un repli important

En période prolongée de correction, il est possible qu’un investisseur, inquiet à l’idée de faire des placements alors que le marché pique du nez, songe à garder son argent, à attendre sur la ligne de touche. Mais quand va-t-il alors se résoudre à réinvestir? Selon toute vraisemblance, il va recommencer à acheter quand les prix seront plus élevés que lorsqu’il s’est retiré du jeu.

Une reprise volatile

Quand la reprise est volatile, certains investisseurs veulent attendre que le marché remonte plutôt que courir le risque que leurs nouveaux investissements perdent de la valeur. Mais si le marché remonte, ils auront raté le rebond. Et si la volatilité se poursuit, ils auront manqué l’occasion d’acheter avant la reprise.

Une nouvelle hausse sur le marché

Quand le marché des actions atteint un sommet record, un investisseur peut envisager de faire une pause – convaincu que le marché ne peut que tomber. Mais personne ne peut savoir quand le marché va se replier, et un marché haussier peut enchaîner plusieurs sommets records.

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Printemps 2023 – Infolettre de planification financière

Aurez-vous besoin d’un fonds d’urgence à la retraite?

Comme l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, les Canadiennes et Canadiens peuvent s’attendre à ce que leur retraite dure 20, 25 ou 30 ans, voire davantage. Du point de vue financier, le premier souci de bien des gens quand ils pensent vivre très vieux est de s’assurer qu’ils auront assez d’argent jusqu’à la fin de leurs jours.

Mais ce n’est pas tout. En deux ou trois décennies, toutes sortes d’imprévus peuvent survenir – et avoir des conséquences financières.

Vous pourriez certes puiser dans votre fonds de retraite pour couvrir ces dépenses inattendues. Mais ce n’est pas la meilleure solution. Si vous avez besoin de cet argent alors que le marché est en baisse, vous allez enregistrer une perte en décaissant vos fonds.

Il faut aussi tenir compte de votre tranquillité d’esprit. Si certaines de vos épargnes sont destinées à votre revenu de retraite, tandis que d’autres, dans un compte séparé, constituent un fonds d’urgence, vous dormirez mieux. Vous saurez que si un imprévu vous tombe dessus, vous aurez facilement accès à de l’argent sans pourtant mettre à mal votre revenu de retraite.

Voici quelques-unes des situations les plus courantes et les plus coûteuses qui surgissent parfois pendant la retraite.

Prévoir les soins de santé

Pendant qu’ils travaillaient, plusieurs bénéficiaient d’une assurance maladie par le truchement du régime collectif de leur employeur. Mais, une fois à la retraite, les voici obligés d’assumer le coût des soins de santé – comme les traitements dentaires ou des yeux – qui ne sont pas payés par le gouvernement. Si vous deviez subir une intervention chirurgicale, peut-être voudrez-vous engager une infirmière privée pour vous accompagner pendant votre convalescence à la maison. Il est possible que vous ayez besoin de soins dentaires dispendieux. Ou encore, vous pourriez développer des problèmes de mobilité qui nécessitent le réaménagement de votre salle de bain ou des travaux pour rendre votre maison plus accessible.

Les soins à long terme ou au quotidien représentent assurément la plus importante dépense qui vous guette, que ces soins soient prodigués chez vous, dans une maison de retraite ou dans un établissement de soins longue durée. Comme nous vivons plus vieux, il est probable que vous, ou votre conjoint aurez besoin de tels soins. Près de 30 % des Canadiens et Canadiennes âgés de plus de 85 ans vivent dans une résidence spécialisée.¹

S’occuper de sa famille

En 20 ou 30 ans de retraite, bien des choses peuvent se passer dans une famille. Les sommes de votre fonds d’urgence vous permettront de donner un coup de pouce à un membre de votre famille si vous le souhaitez, surtout en sachant que cet argent vient d’un compte autre que celui destiné à combler vos besoins pendant votre retraite.

Chaque famille est unique et les situations potentielles varient énormément, mais voici tout de même quelques exemples. L’entreprise de votre enfant bat de l’aile et il a besoin d’un coup de main pour nourrir sa famille. Votre sœur est impliquée dans un procès et vous demande de l’aider à payer les frais d’avocat. Un de vos petits-enfants a des besoins particuliers et vous voulez contribuer à un Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI).

S’attendre à l’inattendu

Hormis les problèmes de santé ou de famille, le cours des choses peut changer considérablement. Ce fut le cas d’un couple de retraités dont le fils a décidé de déménager en Australie avec sa conjointe où ils ont eu un enfant. Les grands-parents souhaitent désormais pouvoir aller les voir une ou deux fois par an. Prenons aussi le cas d’un retraité qui comptait sur le revenu rapporté par un travail à mi-temps, mais qui a vu ce poste être supprimé. Ou encore, celui d’un couple à la retraite depuis quelques années qui s’aperçoivent que leur maison vieillissante a besoin de nouveaux électroménagers et d’un nouveau système de chauffage, sans compter que le toit doit être remplacé et le sous-sol colmaté à quelques endroits.

On ne sait jamais ce qui peut arriver, mais un fonds d’urgence vous permettra de faire face aux imprévus.

¹ Statistique Canada. Portrait de la population croissante des personnes âgées de 85 ans et plus au Canada selon le Recensement de 2021. 27 avril 2022.

Si on vous demande d’être liquidateur testamentaire

Le terme varie d’une province à l’autre – exécuteur, représentant successoral, liquidateur, fiduciaire de la succession, représentant personnel ou administrateur. Mais les responsabilités sont essentiellement les mêmes, et elles sont parfois considérables.

Un membre de votre famille, un ami ou un associé vous demande d’être son liquidateur testamentaire. C’est un honneur. Il vous signifie ainsi qu’il a toute confiance dans votre capacité à accomplir les tâches requises.

Bien en comprendre la portée

Avant d’accepter ou de refuser cette responsabilité, il est important de bien comprendre tout ce que ce rôle comporte. Le liquidateur travaille de concert avec un notaire ou avocat pour faire homologuer le testament; fait l’inventaire de tous les biens, détermine leur valeur et, parfois, en vend certains; avise les créanciers et paye les dettes; s’occupe des réclamations en matière d’assurance vie; remplit les dernières déclarations de revenu et de rendements pour la succession; remet l’héritage aux héritiers. Mais ce ne sont que quelques-unes des principales tâches du liquidateur, il est donc préférable de s’informer pour les connaître toutes.

Évaluez aussi la complexité du patrimoine. S’il est constitué d’une résidence principale et d’épargne-retraite, votre travail pourrait être assez simple. Mais cela risque d’être fort différent si le patrimoine comprend en plus une maison de vacances aux États-Unis, une fiducie de conjoint et une propriété locative.

Et n’oubliez pas que ça prend du temps. Quelques successions se règlent en moins de 12 mois, mais pour la plupart, il n’est pas rare que cela demande un an ou deux, voire plus encore si la succession est compliquée.

Une fois votre décision prise

Si vous vous en sentez capable, être liquidateur testamentaire est une expérience satisfaisante. Le fait d’accepter est une preuve d’amitié ou d’affection. Au bout du compte, vous serez heureux d’avoir exécuté les dernières volontés de la personne défunte envers ses héritiers.

Si vous décidez de refuser, vous pourriez juger bon d’expliquer à la personne qui vous l’a demandé pourquoi vous n’acceptez pas cette charge. De cette façon, elle n’en fera pas une affaire personnelle, il se pourrait même que vos raisons l’aident à choisir un autre liquidateur.

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Quand faut-il rédiger une procuration?

Une procuration, ou un mandat au Québec, est un document légal qui vous permet de confier la gestion de vos affaires à quelqu’un si jamais vous n’en étiez plus capable. C’est très facile de remettre cette tâche aux calendes grecques. Après tout, la démence ne se manifeste généralement que beaucoup plus tard. Tant qu’on est sain d’esprit, pourquoi s’en faire?

Si vous n’avez pas encore rédigé une procuration, voici trois bonnes raisons de le faire au plus vite.
Premièrement, c’est justement quand vous êtes sain d’esprit que vous devez agir. En effet, si vous souffrez d’un trouble cognitif, vous ne serez pas légalement habilité à signer le document – un risque que vous courez en remettant toujours cette tâche à demain.

Deuxièmement, il vaut mieux plus tôt que plus tard parce que vous pourriez souffrir d’une perte cognitive même si vous êtes encore jeune, par exemple à la suite d’une maladie, d’un AVC ou d’un traumatisme.

Troisièmement, certaines personnes ne rédigent pas de procuration parce qu’elles croient que leur conjoint va tout simplement prendre le relais et s’occuper de leurs affaires. Mais c’est faux. Sans procuration, votre conjoint devra s’adresser à la cour pour être reconnu comme votre représentant.

Coupez le son

Vous voulez savoir où s’en va l’économie? De nos jours, vous n’avez plus à vous procurer un journal financier pour savoir ce qu’en pensent les experts. L’information nous arrive en tout temps et de tout côté – en ligne, par les réseaux sociaux, à la télé, à la radio et dans la presse.

Le problème, c’est que comme les médias se battent pour capter notre attention, on est parfois submergés par toute une panoplie de prévisions négatives : marché baissier qui s’étire, inflation qui perdure ou récession sans fin. Ainsi, ce qui est somme toute une phase normale et prévisible du cycle économique nous est alors présenté comme une succession de malheurs et de catastrophes.

De bonnes raisons de se déconnecter

À force d’entendre les commentaires alarmants propagés par les médias, vous pourriez commencer à vous inquiéter au sujet de votre avenir financier et peut-être même à ressentir du désarroi. Mais rappelons-nous que les médias amplifient souvent la situation pour retenir notre attention. Aussi, pour assurer votre propre tranquillité d’esprit, il est préférable de ne pas laisser tout ce chahut vous désorienter.

Tous ces messages catastrophistes poussent parfois certains investisseurs à remettre en question leurs investissements – pire encore, à changer de stratégie. Prenons l’exemple d’une personne qui épargne en vue de la retraite en contexte baissier. Celle-ci pourrait être tentée de ne plus acheter d’actions jusqu’à ce que le marché se rétablisse et qu’elle reprenne confiance. Mais ce faisant, elle se remettrait à acheter lorsque les prix sont plus élevés, ce qui lui vaudrait moins de titres ou de parts de fonds.

Fiez-vous aux principes de base

Votre plan d’investissement est fondé sur vos contributions régulières à un portefeuille bien diversifié qui a été conçu en fonction de votre tolérance personnelle au risque, de votre horizon temporel et de vos objectifs financiers. Y rester fidèle est le meilleur moyen de vous protéger des aléas du marché et de tirer profit de la hausse des valeurs.

En outre, n’oubliez pas que ces turbulences sont temporaires et que le temps joue en votre faveur. L’histoire nous enseigne que les marchés finissent invariablement par remonter la pente après une période de repli.

Le fait de garder à l’esprit ces principes vous aidera à garder la tête froide. Mais si les manchettes et les commentaires médiatiques vous causent du stress ou vous incitent à vous demander si vous devriez changer votre façon d’investir, veuillez communiquer avec nous.

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