Le secret pour atteindre ses objectifs financiers
C’est dans la nature humaine de se donner des objectifs larges, comme : « Je dois commencer à faire de l’exercice. » Mais pour atteindre un objectif, le meilleur moyen consiste à se fixer une première étape. Par exemple, « commencer à faire de l’exercice » deviendra « aller marcher d’un bon pas chaque jour ».
C’est aussi vrai en matière de planification financière. Imaginons que quelqu’un souhaite pousser un peu plus loin sa planification patrimoniale, qui pour le moment est uniquement composée d’un testament. La première étape serait de communiquer avec un avocat pour obtenir une procuration (aussi appelée mandat au Québec) relative aux biens.
Prendre une résolution
Vous vous êtes fixé un objectif financier que vous tenez à mener à bien. Commencez par vous fixer une première étape atteignable. Vous pouvez même en faire votre résolution financière du Nouvel An – une résolution réalisable.
Prenons l’exemple d’un couple nouvellement retraité qui hésite entre acheter une résidence d’été au bord d’un lac ou une résidence d’hiver dans le Sud. Il pourrait commencer par louer un condo dans le sud des États-Unis le temps d’un hiver et ainsi découvrir le mode de vie des « snowbirds ».
Ou supposons que quelqu’un souhaite se constituer un fonds d’urgence. Jusqu’à présent, cette personne se disait qu’en cas d’urgence, elle pourrait puiser dans ses économies ou utiliser sa marge de crédit. Maintenant que le marché est en chute et que les taux d’intérêt montent, elle préférerait ne pas avoir à encaisser ses placements ni à emprunter. Dans son cas, la première étape serait d’ouvrir un compte d’épargne à intérêt élevé dédié exclusivement à ce fonds d’urgence.
Nous sommes là
N’hésitez pas à discuter avec nous de l’objectif que vous souhaitez atteindre. Très souvent, le seul fait d’en parler à quelqu’un vous motivera à vous mettre à la tâche et à respecter votre engagement. De plus, nous pourrons vous conseiller et vous guider dans votre progression.
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Contactez notre équipe pour discuter de recommandations additionnelles.
Êtes-vous sur la même longueur d’onde que votre conjoint en matière d’investissements?
On est porté à croire qu’il est préférable que les deux conjoints aient la même personnalité en tant qu’investisseurs – et c’est souvent le cas. Toutefois, il se peut qu’être trop semblables cause des problèmes et qu’être différents soit une bonne chose.
Quand on est différents
Un couple épargne en vue de sa retraite. L’un des conjoints préfère des investissements conservateurs dont il n’aura pas à se soucier, quitte à épargner et à investir davantage. L’autre se sent à l’aise d’investir audacieusement, convaincu qu’un portefeuille à haute teneur en actions finira par rapporter davantage avec le temps.
Cette divergence en matière d’investissement peut devenir bénéfique dans deux cas. Premièrement, si les deux conjoints en arrivent à un compromis, la composition de leur portefeuille sera plutôt équilibrée. Il ne contiendra que peu ou pas du tout d’équivalents de trésorerie ni d’investissements spéculatifs. Ainsi, le conjoint plus conservateur profitera des occasions offertes par le marché, tandis que le plus audacieux n’exposera pas les épargnes durement gagnées à des risques inutiles.
Deuxièmement, chaque conjoint peut investir de son côté en fonction de sa tolérance au risque. De cette façon, chacun aura la satisfaction de respecter sa propre nature d’investisseur. Et, en tant que couple, leurs deux portefeuilles combinés atteindront un équilibre sain entre la protection du capital et une éventuelle croissance à long terme.
Quand on voit la chose du même œil
Les couples dont chaque conjoint a la même approche en matière d’investissement s’estiment chanceux. Or, trop se ressembler appelle à la prudence.
Voici un couple dont les deux conjoints sont des investisseurs ultraconservateurs. Comme leurs placements produisent des rendements plutôt modestes, il leur faut épargner et investir davantage pour atteindre leurs objectifs à long terme. Ils devront donc veiller à ce que leur budget plus strict ne les empêche pas de profiter de la vie dès maintenant.
En revanche, un couple dont les deux conjoints sont des investisseurs audacieux devra s’assurer de ne pas pousser sa chance trop loin. Un portefeuille constitué d’investissements très risqués pourrait mettre en péril leur plan de retraite ou leurs autres objectifs financiers.
Dans tous les cas, en travaillant de concert avec votre conseiller, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour que votre plan d’investissement tienne compte non seulement de vos objectifs tant financiers que personnels, mais aussi du tempérament de chaque conjoint.
Faits saillants financiers
When to defer an RRSP deduction
You don’t have to claim a Registered Retirement Savings Plan (RRSP) tax deduction in the same year you made the contribution. The deduction, in whole or in part, can be deferred to any future year.
The deduction amount is based on your marginal tax rate – the higher your marginal rate, the greater your deduction. So it can pay to defer claiming your RRSP deduction if you expect to have a greater income and higher marginal tax rate in the future.
This strategy can be especially beneficial if you’re gifting funds to a child or grandchild who’s a student or just starting out. Say they have RRSP contribution room but aren’t financially able to make contributions. You provide the funds for them to contribute, but they defer claiming the deduction until a year when it will result in significant tax savings.
Tirer le meilleur profit des dons de bienfaisance
C’est une habitude que l’on prend sans trop s’en rendre compte. On remplit sa déclaration de revenus et on y inclut uniquement les dons de bienfaisance que l’on a faits soi-même pendant l’année en cours. Or, on peut faire mieux que ça.
Pour vos dons caritatifs, le gouvernement fédéral vous accorde un crédit d’impôt de 15 % pour les premiers 200 $ et de 29 % pour les dons supérieurs à 200 $. Divers choix s’offrent à vous quant à la manière de déclarer ces dons. Vous pouvez combiner vos reçus fiscaux avec ceux de votre conjoint ou conjointe, ou les accumuler pendant cinq ans – voire faire les deux. Vos dons ajoutés à ceux de votre conjointe ou conjoint pourraient représenter une somme qui dépasse le seuil de 200 $, et donc vous valoir un crédit d’impôt de 29 %.
Cette stratégie vaut certes la peine quand les sommes mises en commun excèdent 200 $, et elle est encore plus valable quand on y ajoute le crédit d’impôt du gouvernement provincial. L’un ou l’autre des conjoints peut réclamer le crédit d’impôt, mais celui dont le revenu est supérieur en bénéficiera davantage.
Partager le RPC et le RRQ
Le Régime de pensions du Canada et le Régime des rentes du Québec permettent à un couple d’équilibrer dans une certaine mesure les montants qu’ils recevront à leur retraite. Une part de la pension de retraite, tant du RPC que du RRQ, du conjoint ayant le revenu le plus élevé est reportée à la pension de retraite du conjoint ayant le revenu le moins élevé.
Cette disposition, appelée « partage de la pension de retraite entre conjoints », est plus profitable quand le couple a vécu ensemble longtemps. En effet, le gouvernement en tient compte pour calculer le montant partageable.
Prenons à titre d’exemple un couple, Élyse et Robert. Ils ont vécu ensemble pendant toutes les années où ils ont contribué au RPC ou RRQ. À l’origine, Élyse recevait mensuellement 900 $ en guise de pension, et Robert 300 $. Depuis qu’ils partagent également leurs prestations de retraite de 1 200 $, chacun reçoit 600 $ par mois. Ainsi, en tant que couple, ils payent moins d’impôt, car leur revenu qui était le plus imposé a diminué et celui qui l’était le moins a augmenté.