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Printemps 2024 – Infolettre de planification financière

Table des matières

Pourquoi il importe d’investir en fonction de ses objectifs

La notion d’« investissement basé sur les objectifs » est récemment apparue dans les médias, comme si c’était tout à fait nouveau. Il se peut en effet que ce soit une découverte pour certains investisseurs, notamment s’ils s’occupent eux-mêmes de leur portefeuille, mais ceux qui ont un conseiller suivent déjà ce principe.
En règle générale, pour savoir si ses investissements ont du succès, on compare la performance du portefeuille aux indices ou aux rendements en cours sur le marché. Quand on investit en fonction de ses objectifs, la performance reste importante, mais c’est le fait d’en atteindre un qui est synonyme de réussite.

Comment ça marche ?

Dans un premier temps, vous établissez vos grands objectifs, ou buts, et déterminez pour chacun un objectif financier. Ensuite, chaque but se voit allouer une répartition d’actifs en accord avec votre horizon temporel et votre tolérance au risque. Il va de soi qu’on évalue régulièrement l’évolution des placements de manière à savoir si vous approchez du but. Mais en plus, on tient compte de tout changement par rapport à l’un ou l’autre de vos buts qui pourrait modifier votre objectif financier.

Voici un exemple qui illustre bien pourquoi atteindre l’un de ses buts importe parfois plus que ce que le marché rapporte. À la veille de votre retraite, votre but est de vous constituer une réserve de revenus fixes pour ajouter au confort de vos premières années sans travail. Vous vous souciez peu de savoir comment ce coussin est influencé par les hauts et les bas du marché. Ce que vous voulez, c’est prendre votre retraite à la date prévue même si le marché dégringole.

Les avantages d’investir en fonction de ses objectifs

Les avantages sont nombreux, sur le plan tant financier que psychologique. Vos buts sont plus atteignables, car chacun dépend de sa propre stratégie d’investissement et est suivi de près au fil du temps. Vous êtes aussi moins porté à réagir aux fluctuations à court terme du marché en vendant ou en achetant, car c’est le long terme qui vous intéresse. De même, quand le marché est volatil ou qu’il chute, vous êtes moins inquiet, sachant que vos objectifs futurs ont été fixés de sorte à prendre en compte ce genre d’aléas.

Vous aimeriez savoir si vos investissements servent vos buts? Demandez-le-nous!

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Contactez notre équipe pour discuter de recommandations additionnelles.

​​Comment utiliser votre CELI à la retraite

Un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) a diverses utilités, d’autant plus à la retraite.

Un revenu libre d’impôt

Retirer un revenu sans devoir payer de l’impôt est déjà fort réjouissant en soi, mais cet apport exonéré d’impôt peut en outre se prêter à différentes stratégies de revenus de retraite.

Il est possible qu’à un certain moment de votre retraite vous ayez besoin d’augmenter votre revenu annuel, mais voilà que vous êtes déjà tout en haut de votre tranche d’imposition. Si vous allez puiser ce surplus dans une source imposable, vous devrez donc payer plus d’impôt sur ce montant. Mais vous pouvez retirer de l’argent de votre CELI sans changer de tranche d’imposition.

Votre beau-frère, lui, a décidé d’attendre ses 70 ans pour toucher à ses prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Sécurité de vieillesse (SV) qui seront ainsi plus élevées dans le futur. Pour arrondir ses fins de mois d’ici là, il pourra aller chercher des fonds exonérés d’impôt dans son CELI.

Certains retraités se retrouvent parfois dans une situation où la somme de leur revenu imposable risquerait de les priver de la SV ou d’en réduire le montant. Ils s’épargneront cette perte en faisant des retraits de leur CELI, car cet argent ne s’ajoutera pas à leur revenu imposable.

Continuer à investir

Vous êtes officiellement à la retraite, mais vous continuez à gagner de l’argent parce que vous travaillez à temps partiel, recevez des revenus d’entreprises, agissez comme consultant ou possédez des immeubles locatifs. Profitez-en pour continuer à investir dans votre CELI – en fonction du montant admissible.

Il arrive aussi que le retrait minimal que vous devez soustraire de votre FERR vous donne cette année-là un revenu supérieur à vos besoins. Placez cet excédent dans votre CELI où il pourra croître libre d’impôt.

Une autre manière d’enrichir votre CELI est d’y transférer graduellement les fonds d’un compte non enregistré. Évidemment, ces actifs, qu’ils soient vendus ou transférés, seront imposés, mais ils l’auraient été de toute façon un jour ou l’autre. Grâce à cette stratégie, vous paierez certes de l’impôt maintenant, mais vous n’en paierez pas sur les rendements que ce transfert vous vaudra au fil du temps, ni sur vos futurs retraits.

Léguer son CELI

L’un des aspects de la planification successorale consiste à gérer ou à prévoir la part d’impôt qui devra être versé sur les actifs de l’héritage. En ce qui a trait au CELI, les règles sont claires.

Si vous souhaitez laisser votre CELI à votre conjoint, vous pouvez le désigner « titulaire remplaçant » ou « bénéficiaire ». Habituellement, il est préférable d’opter pour un titulaire remplaçant, car votre conjoint deviendra tout simplement le nouveau propriétaire du CELI. Il s’agit d’une transaction facile. Par contre, s’il est bénéficiaire, il y aura des règles à suivre, un formulaire à soumettre et de possibles conséquences fiscales.

Si vous léguez les actifs de votre CELI à votre enfant ou à tout autre héritier, il vous suffit d’en faire le bénéficiaire désigné et il n’aura pas à payer d’impôt sur les paiements effectués à partir du CELI.

On peut aussi avoir recours au CELI pour contrebalancer l’impôt à payer sur les actifs du patrimoine en faisant de ce dernier le bénéficiaire du CELI. Par ailleurs, si vous donnez les actifs du CELI à une œuvre de bienfaisance, le crédit d’impôt découlant de ce don contribuera à réduire la dette fiscale du patrimoine.

À noter

Soulignons qu’au Québec, on peut désigner le bénéficiaire ou le titulaire successeur directement sur le formulaire du CELI seulement pour les produits de placement d’assurance, tels que les fonds de placement garantis ou les fonds distincts. Autrement, il faut nommer le bénéficiaire du CELI par testament.

Protégez vos actifs en nommant une personne de confiance

Il y a un peu plus de deux ans, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont créé la notion de « personne de confiance » qui est désormais en vigueur dans tout le pays.

Un investisseur peut confier à son conseiller le nom d’un membre de sa famille, d’un ami ou d’une personne fiable. Les Autorités recommandent de choisir quelqu’un d’autre que le mandataire ou la personne qui détient votre procuration. Si jamais votre conseiller soupçonnait que vous n’êtes plus en état de prendre des décisions financières sensées ou que vous êtes victime de fraude ou d’exploitation financière, il pourra ainsi communiquer avec cette personne de confiance pour lui faire part de son inquiétude.

Si vous n’avez pas encore désigné quelqu’un, ou si vous souhaitez en changer, n’hésitez pas à nous contacter. N’oubliez pas que cette mesure n’a pas pour but de protéger uniquement les aînés qui pourraient souffrir de démence. Des personnes plus jeunes sont parfois atteintes de troubles cognitifs à la suite d’une maladie ou d’un accident, et des gens de tout âge font l’objet d’exploitation financière.

Équilibrer ses dépenses et ses épargnes

Trouver le juste équilibre entre ses dépenses et ses épargnes est une affaire hautement individuelle. Chacun a sa propre vision de l’argent, parfois innée, tantôt transmise par ses parents – ou à l’opposé de la leur –, ou apprise au fil des ans.

Deux attitudes dangereuses

L’équilibre parfait n’existe peut-être pas, mais ce n’est pas une raison pour tomber dans l’excès. Quelqu’un qui est dépensier risque de ne pas atteindre ses objectifs d’épargne à long terme ou de s’endetter à force de vivre au-dessus de ses moyens. Mais celui qui est radin pourrait lui aussi passer à côté de quelque chose, en économisant au point de ne plus profiter de la vie.

Le dépensier comme le radin doivent reconnaître la situation, admettre qu’ils flirtent avec le danger. Le mot clé ici, c’est la conscience. Il y a toujours moyen de corriger ses habitudes, de trouver le juste milieu entre préparer l’avenir et vivre le présent.

Quand on vit à deux

On serait porté à croire qu’un dépensier et un économe qui vivent sous le même toit vont au-devant des ennuis. Pas nécessairement, s’ils réussissent à trouver un équilibre sain entre le goût de dépenser et le besoin d’économiser. Il leur faut juste se comprendre, communiquer et faire des compromis. Étrangement, c’est plutôt s’ils penchent tous les deux du même côté que le défi sera plus grand. Même s’il s’entend sur l’argent, le couple d’économes devra faire en sorte de ne pas regretter un jour leurs privations. Quant aux prodigues, il leur faut veiller à ne pas privilégier leur train de vie actuel au détriment de leur train de vie à la retraite.

Besoin d’y voir clair?

Vous vous demandez si dépenser une grosse somme mettra en péril votre situation financière. Ce long voyage en Europe vous obligera-t-il à vous serrer la ceinture? Si vous achetez une résidence secondaire, vous faudra-t-il prendre votre retraite plus tard? N’hésitez pas à nous poser la question. Nous vous aiderons à déterminer si cette dépense aura un effet sur votre situation financière ou sur vos objectifs à long terme.

Un partenariat puissant pour vous aider à atteindre vos objectifs

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