La part d’investissement que vous contrôlez
Vous ne pouvez pas agir sur la façon dont les marchés se comportent ni sur les rendements de vos placements – sauf, évidemment, si vous ne possédez que des investissements garantis. Mais vous pouvez déterminer combien vous épargnez et investissez.
Pour certains investisseurs et dans certaines situations, il arrive qu’il soit nécessaire d’investir davantage. Voici trois exemples.
Devenir moins tolérant au risque
Quand les objectifs changent
Profiter des occasions
Avez-vous des questions à propos d'un de ces sujets?
Gérer le risque à la retraite
Les années que nous passons à la retraite comportent leur lot de risques financiers, mais, heureusement, vous pouvez avoir recours à des mesures susceptibles de vous protéger de chacun d’entre eux. Plusieurs de ces mesures sont à adopter avant la retraite.
Voici quelques-uns des risques financiers les plus courants et les stratégies propres à les atténuer.
Longévité
Les Canadiens vivent plus longtemps, mais cela ne va pas sans risque : celui de ne pas avoir assez d’économies. De nos jours, les retraités ont parfois besoin de toucher un revenu pendant 20, 25 voire 30 ans.
On peut s’en occuper à l’instant où l’on détermine ses objectifs financiers en vue de la retraite. On trouve certes toutes sortes de calculateurs en ligne, mais notre approche est plus minutieuse et personnalisée et, de ce fait, vos objectifs et la date à laquelle vous pourrez prendre votre retraite sont plus étayés et plus fiables.
Durant votre retraite, il existe plusieurs stratégies pour faire en sorte que vos épargnes durent toute votre vie. Un couple peut diviser son revenu de retraite de manière à payer moins d’impôt. Un retraité peut différer les prestations gouvernementales afin de recevoir des versements plus importants quand il sera plus vieux. Un individu allergique au risque pourrait opter pour une rente viagère et ainsi s’assurer d’un revenu fixe à vie. Il s’agit là de quelques-unes des nombreuses stratégies propres à vous assurer que vos épargnes vous accompagneront aussi longtemps que vous vivrez.
Inflation
Il n’y a pas longtemps, en juin 2022, l’inflation a atteint 8,1 % au Canada, un sommet en 40 ans. Les Canadiens peuvent se sentir rassurés qu’elle soit redescendue autour de la cible de 2 % de la Banque du Canada, mais les investisseurs ne devraient pas céder à un faux sentiment de sécurité. Même un taux d’inflation de 2 % peut avoir un effet significatif sur vos investissements. C’est pourquoi on surnomme souvent l’inflation la voleuse silencieuse des retraités.
Voici deux moyens de contrer ce danger. Le premier consiste à tenir compte de l’effet de l’inflation quand vous déterminez combien vous souhaitez économiser en vue de votre retraite. Le second est d’avoir des investissements – particulièrement des investissements peu risqués – dont le rendement ou la croissance visent à être supérieurs au taux d’inflation.
Volatilité du marché
Avant la retraite, un marché qui chute peut offrir des occasions d’acheter, mais cet avantage disparaît pendant la retraite alors qu’on n’est pas en train d’investir.
Comment un retraité compose-t-il avec la volatilité s’il veut que son portefeuille fructifie quand même ? L’un des facteurs est l’horizon temporel. Un retraité peut accepter de garder ses investissements en actions au début de sa retraite, sachant que le marché aura le temps de se redresser si jamais il fléchissait. Toutefois, à mesure que les années passent, on veille normalement à ce que le portefeuille du retraité devienne plus conservateur.
Certains retraités utilisent une réserve de liquidités pour se protéger de la volatilité. L’année où leurs investissements en actions perdent de la valeur, ils retirent un revenu de leurs investissements à faible risque.
Des investisseurs très conservateurs ne gardent que peu, voire pas du tout, d’investissements en actions, au profit de titres à revenu fixe ou de placements garantis.
Soins de longue durée
Les soins de longue durée peuvent coûter cher, que vous les receviez à la maison ou dans une résidence pour personnes âgées. Comme les Canadiens vivent plus longtemps, il se peut que leur état de santé ou une maladie exigent de tels soins. Près de trois Canadiens sur dix de 85 ans et plus vivent dans un centre de soins de longue durée1.
Vous pouvez vous procurer une assurance soins de longue durée qui vous aidera à gérer cette éventualité ou mettre de côté de l’argent à cet effet avant de prendre votre retraite. Si vous choisissez cette dernière option, ce fonds pourra être inclus dans votre patrimoine si vous n’en avez pas besoin.
L'effet de l'inflation
Pouvoir d’achat de 100 000 $ au bout de 20 ans

Faites-vous partie de la génération sandwich ?
Que se passe-t-il quand beaucoup de couples ont des enfants dans la trentaine, voire la quarantaine, et que leurs parents vivent plus longtemps ? Cela crée ce qu’on appelle la « génération sandwich » — celle des Canadiens qui soutiennent financièrement leurs enfants tout en prenant soin de leurs parents.
Soutenir ses enfants
S'occuper de ses parents
Faire en sorte que ça marche
Aider ses enfants et ses parents peut être émotivement stressant et épuisant, il importe donc de prendre aussi soin de soi. Il importe également de disposer d’une planification patrimoniale si l’on ne veut pas être de ceux qui éprouvent des problèmes financiers. Vous souhaiterez estimer ce qu’il vous en coûtera pour soutenir vos enfants et vos parents, pour ensuite adopter une stratégie propre à gérer les conséquences de ce soutien sur votre planification patrimoniale et vos épargnes en vue de la retraite. Nous pouvons vous aider à élaborer un plan qui convient à vos besoins actuels et futurs.
1 Statistique Canada, Recensement de la population, 2021
2 Centre canadien d’excellence pour les aidants, Sondage national sur la prestation de soins, 2023
L’argent a-t-il toujours la même valeur?
Cent dollars c’est cent dollars, non ? Bien. Mais si vous trouvez un billet de 100 $ sur le trottoir, l’utiliserez-vous comme vous le feriez de 100 $ que vous auriez gagnés ?
On appelle cela « comptabilité mentale », un concept développé par l’économiste comportemental Richard Thaler en 1985. Selon ce principe, on évalue différemment un montant d’argent en fonction de la manière dont on l’a reçu ou dont on entend l’utiliser.
Donnons l’exemple du remboursement fiscal auquel plusieurs Canadiens auront bientôt droit. Pour certains, c’est un cadeau, un peu comme le billet de 100 $ sur le trottoir. Bien que ce remboursement puisse sembler tomber du ciel, il s’agit d’argent durement gagné que vous avez versé en trop en impôt au cours de l’année. La décision financièrement sensée est d’investir cet argent ou de vous en servir pour liquider des dettes.
Bien que la comptabilité mentale nous incite parfois à dépenser pour des frivolités, elle peut aussi s’avérer bénéfique. Par exemple, notre fonds d’urgence peut nous sembler intouchable – jusqu’à ce qu’une véritable urgence survienne.